Faraj Benlahoucine, Media365 : publié le dimanche 03 septembre 2023 à 19h27
Les éliminations précoces des joueuses et joueurs français sont devenues une triste habitude. L'année 2023 restera dans les annales du tennis tricolore mais pour des raisons peu glorieuses.
Clara Burel, dernière Française en lice à l'US Open, a été sèchement balayée ce samedi au 3eme tour par la n°2 mondiale, Aryna Sabalenka. Un peu plus tard dans la soirée, Arthur Rinderknech a donné davantage de fil à retordre à Andrey Rublev avec le gain de la première manche mais il a toutefois connu le même sort en prenant la porte contre le Russe. Ces deux revers privent la France de représentant en deuxième semaine du Grand Chelem américain. Une triste habitude en cette année 2023 particulièrement catastrophique pour le tennis tricolore.
Suite à sa saison 2022 conclue en boulet de canon avec sa victoire au Masters de Fort-Worth après trois titres glanés, Caroline Garcia nourrissait de grandes ambitions. Cependant, la n°1 française n'a pas réussi à retrouver son meilleur niveau. Son élimination surprenante contre la Polonaise Magda Linette en huitième de finale en début de saison à l'Open d'Australie a été la première d'une série de désillusions. Dans les autres Grands Chelems, la Lyonnaise s'est inclinée au second tour à Roland-Garros contre la Russe Anna Blinkova, au 3eme tour de Wimbledon contre la Tchèque Marie Bouzkova et au premier tour de l'US Open face à la Chinoise Yafan Wang.
La seconde plus mauvaise année de l'ère Open
Dans la sillage de la plus grande chance de victoire tricolore en majeur, l'ensemble du tennis français a sombré cette année. Hormis le 8eme de finale perdu par Caroline Garcia à Melbourne, aucun Français n'a atteint la seconde semaine d'un tournoi du Grand Chelem. A l'US Open, récemment en 2020, déjà aucun Français n'avait atteint la seconde semaine de la quinzaine new-yorkaise. D'un point de vue historique, 2023 est la seconde plus mauvaise année dans l'ère Open (à égalité avec 1977). Le zéro pointé de 2021 a donc été évité de justesse mais ce constat devient répétitif et alarmant.