Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 24 mai 2025 à 17h30
Alors que le tirage au sort du simple messieurs de Roland-Garros ne lui a pas été favorable, Arthur Rinderknech entend aborder son duel avec Jannik Sinner avec autant de décontraction que possible.
Arthur Rinderknech a dû avoir le sourire ce mercredi. Placé sur la deuxième ligne du tableau du simple messieurs de Roland-Garros ce mercredi, le 72e joueur mondial était certain de retrouver Jannik Sinner dès l'entame des Internationaux de France. Un adversaire qui reste sur une finale à Rome pour son retour à la compétition après plusieurs mois d'absence pour suspension. Mais il en fallait plus pour faire redescendre de son nuage le natif de Gassin. « Je me sens bien, je me sens très bien. Je me suis marié il y a juste une semaine, donc déjà c'est cool, a-t-il confié dans des propos recueillis en conférence de presse par le site spécialisé TennisActu. J'ai envie de continuer à surfer cette vague positive. » Admettant volontiers qu'il a hérité d'un « premier tour pas facile » avec le numéro 1 mondial, Arthur Rinderknech est prêt à relever le défi. « On me dit qu'il vaut mieux le prendre au premier tour qu'en finale, a-t-il ajouté. J'aurais aimé le prendre en finale, mais bon, ce sera au premier tour. » Se rappelant avoir dominé le Transalpin lors de leur première confrontation, à Lyon en 2021, le Français aborde ce rendez-vous avec l'envie d'en découdre. « Je sais que j'ai des armes et qu'il me respecte, affirme-t-il. C'est un joueur très respectueux, que j'apprécie beaucoup. Impatient, hâte, envie de m'éclater, de tout donner et de croire en mes chances. »
Rinderknech : « Je suis amoureux du public, des belles ambiances »
Un Jannik Sinner qu'Arthur Rinderknech a « vu éclore » au plus haut niveau. « Je l'ai vu jouer, il était 15e mondial. Moi, je rentrais dans le Top 100, j'ai réussi à le battre à ce moment, a ajouté le Tricolore. Je l'ai rejoué six mois plus tard, il était déjà dans le Top 5. C'est quelqu'un que j'ai vu grandir. Je l'ai vu évoluer, jusqu'à être là où il en est maintenant. » Et pour bien faire, il compte sur le public qu'il « adore ». « Je suis amoureux du public, des belles ambiances, surtout du public français, a affirmé Arthur Rinderknech. Il y a un petit groupe qui s'est créé, la tribune bleue, qui est très sympa, qui mène l'animation du public français. C'est quelque chose que j'adore, que ce soit à Bercy ou à Roland-Garros, avec grand plaisir de les avoir. » Et s'il devait créer l'exploit, il pourrait retrouver Richard Gasquet, dont ce sera la dernière participation aux Internationaux de France. Un rendez-vous où le 72e mondial se voit déjà. « J'ai déjà eu la chance de jouer Richard Gasquet ici, à Roland-Garros, il y a deux ans, s'est-il remémoré. Donc, je sais ce que c'est. Je connais le joueur et la personne, c'est un gars en or. Je nous souhaite de nous jouer au deuxième tour. Ce sera avec grand plaisir. » Avant ça, il y aura la montagne Jannik Sinner à gravir.