Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 19 mai 2025 à 20h39
Victorieuse de la Brésilienne Laura Pigossi (6-2, 7-5), Fiona Ferro a pris un shoot d'adrénaline lundi à Paris.
Fiona Ferro, certes née en Belgique, est bel et bien une joueuse française. Celle qui avait atteint les huitièmes de finale à la surprise générale en 2020, au coeur du Covid, est retombée depuis dans l'anonymat mais a pu profiter d'un sacré engouement pour son premier tour des qualifications lundi, sur le Suzanne-Lenglen à nouveau court principal de cette belle semaine d'introduction avant le grand tournoi principal : "Ça fait du bien. On s'entraîne pour ça, pour jouer dans des ambiances comme ça. Il y a ma famille, mes amis et mes entraîneurs qui sont là, donc forcément j'ai envie de bien faire. Je vais essayer de faire durer ça le plus longtemps possible."
"C'est génial, j'espère jouer un autre match dans ces conditions"
Elle connaît les conditions par coeur, ce qui ne gâte rien, car elle s'entraîne à Roland-Garros à l'année depuis sept ou huit ans : "L'ambiance était incroyable, le public m'a vraiment soutenu du début à la fin. Pour les qualifs, c'est génial de pouvoir jouer dans cette ambiance. J'espère jouer un autre match dans des conditions similaires, j'en suis très contente." Classée 39e mondiale en 2021, redescendue depuis au 344e rang, Ferro a dû arrêter sept mois à cause d'une blessure au poignet et n'a repris qu'en février. Et si le timing du moment était finalement parfait ?
"Je veux améliorer ma constance. Parce que même si je n'ai fait que peu de tournois, j'ai quand même gagné de bons matchs cette année. Je crois que j'en ai gagné trois ou quatre de suite au maximum, mais ce n'est pas arrivé souvent ces dernières années. Donc je veux réussir à garder un niveau de jeu assez élevé. Parce que souvent, je joue bien, mais il y a des hauts et bas assez importants." Il y aura au minimum une Française au troisième et dernier tour de ces qualifications, puisque Ferro affrontera sa compatriote Carole Monnet.