Simon défend le public français

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 26 mai 2022 à 23h34

A Roland-Garros, les spectateurs semblent de plus en plus supporters. Gilles Simon est un de ceux qui en a le plus bénéficié, lors de sa fameuse nuit magique face à Pablo Carreno Busta, et il tient à bien contextualiser.

Gilles Simon continue de vivre un dernier Roland-Garros de rêve, sous les yeux de ses enfants qui sont désormais assez grands pour le voir jouer. Tout en espérant que son corps continuera de tenir pour son prochain tour contre Marin Cilic, il exprime sa gratitude envers le public national pour son ultime apparition à Paris : "Je sens qu'ils sont là, je le sais. C'est vraiment top, hyper agréable." Toujours prêt à monter au créneau, et ça ne changera certainement pas pour cette dernière, le Niçois voit comme beaucoup que "ça a même parfois l'air de déranger", les arbitres étant de plus en plus contraints de rappeler à l'ordre : "Mais vous ne vous rendez pas compte comme on se fait gueuler dessus depuis quinze ans quand on va jouer dans les autres pays. Là, c'est juste normal."


Le Français se souvient notamment de son match contre Nick Kyrgios à l'Open d'Australie en 2020 : "Les mecs te hurlent dessus, et pas des trucs sympas. Tu te fais insulter tout le match. L'arbitre m'avait dit qu'il n'allait pas évacuer tout le stade, en effet on était d'accord... Là, on n'en est pas du tout là. On a toujours un public très respectueux, mais plus chaud qu'avant, plus prêt à y aller avec nous. Evidemment, c'est important et ça fait tourner des matchs. Mais j'ai joué dans des ambiances de Coupe Davis en Argentine, putain, là ce n'est pas l'Argentine encore (rires). Là-bas, tu ne sers pas !" Cette année, l'ambiance était surtout incroyable pour son premier tour, jusqu'au bout de la nuit sur le court Simonne-Mathieu, contre Pablo Carreno Busta. Le match s'était terminé peu après 1h du matin.

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