Seyboth Wild au tribunal pour des violences contre son ex-compagne

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 07 juin 2023 à 11h57

Accusé de violences par son ex-petite amie, Thiago Seyboth Wild, tombeur surprise de Daniil Medvedev au premier tour de Roland-Garros, a comparu devant un tribunal brésilien, et veut "prouver (son) innocence".

C'était, en apparence, la belle histoire du premier tour de cette édition 2023 de Roland-Garros. 172e mondial en arrivant à Paris, Thiago Seyboth Wild a sorti au premier tour Daniil Medvedev (7-6[5], 6-7[6], 2-6, 6-3, 6-4), dauphin de Carlos Alcaraz au classement ATP. Sauf que si le grand public a découvert le jeune Brésilien de 23 ans à cette occasion, il a aussi découvert sa part d'ombre. Et il n'en manque pas... Car Seyboth Wild, qui serait très fier d'avoir des ancêtres nazis, est aussi accusé de violences physiques, émotionnelles et psychologiques par son ex petite-amie, Thayane Lima.

"Tôt ou tard, justice sera rendue"

Et après son élimination par Yoshihito Nishioka samedi au troisième tour des Internationaux de France (3-6, 7-6[8], 2-6, 6-4, 6-0), il est retourné au Brésil pour comparaître devant un tribunal de Rio de Janeiro. Un jour "heureux" comme l'a expliqué Gabriel Amabile, avocate de la plaignante, dans un communiqué. "Pas seulement pour ma cliente, mais pour toutes les femmes. Nous sommes toutes sujettes à vivre des relations abusives et à voir notre vie et notre santé mentale s'estomper ! La continuité d'un processus qui vise à garantir qu'une personne accusée soit correctement jugée, nous montre que, tôt ou tard, justice sera rendue", écrit-elle, alors que la jeune femme avait porté plainte en 2021. Mais la justice n'avait pas réussi à localiser Seyboth Wild.


Ce dernier est lui bien décidé à "prouver (son) innocence", et a également intenté une action en justice pour extorsion contre son ex-compagne, alors qu'elle explique que Seyboth Wild lui aurait proposé de l'argent pour acheter son silence, et pour l'interdire de poster des publications sur l'affaire sur les réseaux sociaux, le joueur estimant que cela "dépasse les limites de la liberté d'expression".

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