Guillaume Marion, Media365 : publié le samedi 08 juin 2024 à 10h50
Alors que l'arbitrage technologique va prendre encore plus de poids et sera étendue sur tous les tournois ATP en 2025, les juges de ligne vivent probablement leurs dernières heures à Roland-Garros.
On se rapproche de plus en plus de la fin d'une ère dans le tennis que l'on connait. En effet, l'année 2025 devrait, a priori, marquer la fin (définitive ?) des juges de ligne et l'avènement de l'arbitrage technologique. Alors que plusieurs gros tournois ont déjà tourné la page, comme l'US Open et plus récemment l'Open d'Australie, un système électronique d'arbitrage va être étendu sur tous les tournois ATP l'année prochaine. Ce qui signifie donc que les juges de ligne vont être amenés à disparaitre, eux qui vivent donc possiblement leurs dernières heures à Roland-Garros lors de cette édition 2024. Si ce n'est pas encore officiel, Amélie Mauresmo s'est récemment exprimée sur le sujet. « On a toujours un débrief, ce qui a été ou pas, ce qu'on peut améliorer, ce qu'il faut changer le cas échéant », avait alors expliqué la directrice du tournoi.
L'ELCL s'est imposé comme une référence
« On n'aura pas peur de mettre cette question sur la table et d'avancer selon ce qu'on aura décidé », avait également déclaré cette dernière, dans des propos repris par L'Equipe. Avec l'arrivée ces dernières années de l'Electronic Line Calling Live (ELCL), le temps des juges de ligne semblait toucher à sa fin. Cela devrait donc être pour 2025. Alors que l'arbitrage vidéo a notamment été un sujet évoqué ces derniers temps à Roland-Garros, on en prend petit à petit le chemin. Si la terre battue est une surface particulière où leur rôle est différent, l'arbitrage technologique a progressivement gagné son duel à distance. Le récent couac lors du Masters 1000 de Monte-Carlo, lors d'un match opposant le Grec Stefanos Tsitsipas à l'Italien Jannik Sinner, ne plaidant pas vraiment en faveur du maintien des juges de ligne sur la surface ocre. « Est-ce que ça va rendre l'aspect du jeu un peu plus froid et un peu plus vide sur le court ? », s'interrogeait Rémy Azémar, juge-arbitre de Roland-Garros, en avril 2023, auprès de Franceinfo. Il devrait désormais rapidement connaître la réponse...