Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 30 mai 2024 à 15h30
Alors que les critiques ne cessent de fuser à l'encontre du comportement du public à Roland-Garros, Jannik Sinner a tenu à mettre en avant l'attitude des spectateurs à l'occasion de son duel contre Richard Gasquet ce mercredi.
C'est un sujet qui fait beaucoup parler à Roland-Garros. Après les remarques de David Goffin, Iga Swiatek n'a pas hésité à revenir sur l'attitude du public parisien durant les rencontres de l'édition 2024 des Internationaux de France. Une polémique à laquelle la direction du tournoi essaye de répondre, avec Amélie Mauresmo qui a annoncé ce jeudi lors d'un point presse certaines mesures dont l'interdiction de la consommation d'alcool dans les travées des courts. Néanmoins, l'ambiance à l'occasion des matchs n'est visiblement pas un problème pour tout le monde. Ce mercredi, à l'occasion de la session de soirée sur le Court Philippe-Chatrier, Jannik Sinner a dominé Richard Gasquet en trois manches et, à l'issue de cette rencontre, le numéro 2 mondial a confié avoir apprécié ce moment. « C'était une super ambiance, j'attendais ce genre de match avec impatiencen, a confié l'Italien face aux journalistes. Je me suis senti beaucoup mieux sur le terrain aujourd'hui (mercredi) que lors du premier match. Il est évident que l'adversaire est différent, vous avez un peu plus de rythme. »
Gasquet y voit du positif
Admettant que « c'est très difficile de jouer contre Richard Gasquet, surtout ici, devant son public », le vainqueur de l'Open d'Australie en janvier dernier a assuré la foule massée dans les travées du Court Philippe-Chatrier « a été très fair-play » tout au long des échanges. Une prise de position qui tranche avec celle de certaines têtes d'affiche présentes Porte d'Auteuil. De son côté, Richard Gasquet a assuré qu'il n'y avait « rien de nouveau » à ce sujet et y voit même du positif. « Ça a toujours été la même chose. C'est bien pour le tennis qu'il y ait du monde, que les gens interagissent aussi, a ajouté celui qui a peut-être disputé son dernier Roland-Garros. Même si des fois ce n'est pas évident quand tu joues, ce n'est pas plus mal. » Le Biterrois s'est même risqué à un comparatif avec les autres tournois du Grand Chelem, qui s'avère favorable au public parisien. « Je me souviens avoir joué à Wimbledon contre Andy Murray, sur un huitième de finale. C'était pire que là, a-t-il affirmé. J'avais perdu dans une énorme ambiance. En Australie, où il y avait des Chiliens, c'était énorme aussi... Il n'y a rien de nouveau. » De quoi rassurer le public qui se déplace dans les travées de Roland-Garros.