Marie Mahé, Media365 : publié le dimanche 04 juin 2023 à 16h00
Amélie Mauresmo s'est confiée à Ouest-France. Après la première semaine de compétition, la directrice de Roland-Garros fait quelques bilans, avec notamment celui concernant la night-session.
La première semaine de l'édition 2023 de Roland-Garros est sur le point de se terminer, alors que débutent, dès ce dimanche, les huitièmes de finale. L'heure est donc aux bilans. Ce dimanche, Amélie Mauresmo en a effectué quelques-uns, dans un entretien accordé à Ouest-France. Si plusieurs sujets ont été abordés, la directrice de Roland-Garros s'est notamment attardée sur celui concernant les night-sessions. Pour la première fois depuis l'entame de cette quinzaine, un match féminin aura lieu dans cette fameuse night-session, ce dimanche. Il s'agira de l'opposition entre l'Américaine Sloane Stephens, 30eme joueuse mondiale, et la Biélorusse Aryna Sabalenka, 2eme joueuse mondiale et tête de série n°2. Dès l'annonce de cette programmation, ils sont plusieurs centaines à avoir alors remis leurs billets en vente sur la plateforme : "Tous les billets à la revente ont été rachetés (il en restait plus de 200 en vente, ce dimanche à la mi-journée, selon Ouest-France). J'ai toujours dit, depuis le début, que c'est la qualité de l'affiche qui décide de la night-session."
"Le public francilien vient consommer comme il va au théâtre ou au concert"
Cette night-session de Roland-Garros n'en finit décidément pas de faire parler, et même au sein des joueurs et autres joueuses : "Oui, il y a des joueurs ou des joueuses qui font des demandes en début de tournoi pour ne pas jouer en soirée. C'est loin d'être le cas de tous. Et je ne crois pas que cette session nous pose tant de problèmes. Il ne faut pas comparer notre night-session avec ce que l'on peut voir en Australie ou aux États-Unis. Ici, il n'y a qu'un match. Concernant les conditions de jeu (en soirée), on a avancé d'une demi-heure cette année par rapport à l'an passé. Ce n'est pas le bout du monde mais ça fait la différence." Pas question pour autant d'avancer davantage cette fameuse night-session : "On s'adresse à un public francilien, en majorité, pour les night-sessions. Il vient consommer comme il va au théâtre ou au concert. Donc on ne les fera pas venir à 19h, pour une session avec deux matchs. On n'aurait pas assez de monde dans les gradins à cette heure-là. Et on ne veut pas finir comme les autres Grands Chelems à 3 ou 4h du matin."