Roland-Garros (H) : Norrie a peu apprécié le bruit lié à la victoire du PSG

Roland-Garros (H) : Norrie a peu apprécié le bruit lié à la victoire du PSG ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 01 juin 2025 à 19h10

Alors que le Stade Roland-Garros est voisin du Parc des Princes, Cameron Norrie a confié avoir été gêné par les démonstrations de joie des supporters du PSG ce samedi lors de son match face à Jacob Fearnley.

La soirée a été loin d'être calme ce samedi à proximité du Stade Roland-Garros. En effet, les courts de la Porte d'Auteuil sont situés à quelques centaines de mètres du Parc des Princes, où 48 000 supporters du PSG étaient rassemblés pour suivre le succès du club de la capitale face à l'Inter Milan sur écran géant. Or, les cinq buts inscrits par les joueurs de Luis Enrique sur la pelouse de l'Allianz Arena de Munich lors de leur sacre continental ont suscité des réactions de joie autant dans les travées de l'antre du club de la capitale que dans le quartier rassemblant les deux enceintes emblématiques de Paris. Ainsi, des feux d'artifice ont pu être entendus alors que plusieurs matchs comptant pour le 3eme tour des Internationaux de France n'étaient pas encore terminés. Et cela n'a pas été du goût de Cameron Norrie, qui s'est exprimé à ce sujet lors de la conférence de presse d'après-match.

Pour Norrie, c'était « assez difficile » de jouer

En effet, le Britannique affrontait à ce moment-là son compatriote Jacob Fearnley en dernière rotation sur le Court Simonne-Mathieu. S'il a confié n'avoir « jamais dû arrêter » son service à cause de feux d'artifice, le tombeur de Daniil Medvedev lors du 1er tour a affirmé que c'était « assez difficile pour (eux) deux de jouer avec cet environnement ». « Je me disais qu'il y en aurait que quelques-uns pendant l'échauffement, mais c'était à des moments très aléatoires, a ajouté Cameron Norrie dans des propos recueillis par le site TennisActu. Il y en avait plus pendant 15 ou 20 minutes et ensuite, cela revenait. Je pense que j'étais au service à 6-5, 2e service, et d'un seul coup, on avait l'impression qu'il y avait un pétard qui avait été lancé juste à côté de moi, donc j'ai dû m'arrêter. » Ce qui lui a rappelé un match durant lequel « il y avait un hélicoptère qui faisait le tour au-dessus de nos têtes pendant tout le match », ajoutant que « c'était assez étrange » mais « rien comme ce qu'il se passe ici ».

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