Aurélien Canot, Media365, publié le vendredi 09 juin 2023 à 16h55
Sur un coup venu d'ailleurs en début de deuxième set, Carlos Alcaraz a assurément remporté ce vendredi lors du choc contre Novak Djokovic dans la première demi-finale le point de ce Roland-Garros. Peut-être même celui de l'année.
C'est notamment parce que les près de quinze mille spectateurs venus se masser vendredi dans les tribunes et les loges du court Philippe-Chatrier espéraient assister à ce genre de points que cette demi-finale choc tant attendue entre Carlos Alcaraz et Novak Djokovic avait fait le plein en ce vendredi après-midi sous la forte chaleur parisienne du jour. D'ailleurs, le stade tout entier s'est levé pour ovationner le jeune prodige espagnol lorsqu'il a remporté en début de deuxième set, à 1-1 entre les deux hommes et 15-0 sur le service du numéro 1 mondial, un point monstrueux sur un coup tout aussi incroyable. Une chose est certaine : il s'agit du plus beau coup de ce Roland-Garros ayant réservé la confrontation de la finale avant l'heure entre le nouveau patron et son prédécesseur que tout le monde souhaitait. Et en disant que ce point remporté par le vainqueur du dernier US Open est également le plus beau depuis le début de la saison, on ne sera probablement pas bien loin de la vérité.
Alcaraz hilare, Djokovic admiratif
Tout a débuté sur un échange de parpaings en fond de court - mais pas du tout de politesses - entre les deux hommes. Djokovic a alors tenté de surprendre son jeune adversaire sur une amortie en revers. Accouru au filet à pleine vitesse, "Carlitos" a joué droit sur le Serbe, qui s'est empressé de le lober, sans attendre le rebond, sur une volée distillée du milieu du terrain, là aussi en revers. Le point assuré pour l'ancien numéro 1 mondial ? Cela semblait être le cas, en effet. Sauf qu'Alcaraz, reparti dans l'autre sens, de nouveau à une vitesse folle, a réussi l'exploit de dépasser la balle et de déclencher un passing surhumain après un tour sur lui-même qui est venu mordre la ligne, sans que le "GOAT" ne puisse intervenir. Alcaraz en a levé le poing, hilare, presque bluffé lui-même par ce qu'il venait de réussir. Djokovic, lui, s'est fendu d'applaudissements admiratifs. Quel spectacle !