Nadal : « Je me suis toujours senti respecté à Paris, mais... »

Nadal : « Je me suis toujours senti respecté à Paris, mais... » ©Icon Sport, Media365

Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le jeudi 22 mai 2025 à 10h32

À trois jours du début de Roland-Garros (25 mai - 8 juin), Rafael Nadal a évoqué sa relation tumultueuse avec le public parisien lors de ses premières années.

À trois jours de l'hommage qui lui sera rendu à Roland-Garros, ce dimanche 25 mai lors du premier jour de la 114e édition du tournoi parisien, Rafael Nadal se prépare à vivre une journée qui risque d'être chargée en émotions. L'Espagnol a pris sa retraite à la fin de l'année dernière suite à la défaite de l'Espagne face aux Pays-Bas en Coupe Davis. « Cela me met mal à l'aise parce que je ne suis pas très doué pour ce genre de choses, a avoué Rafael Nadal ce mercredi dans les colonnes du journal L'Équipe. Mais je comprends ce moment à Roland-Garros parce que c'est une histoire que nous avons vécue ensemble. » L'Espagnol a aussi évoqué récemment, dans un documentaire sorti par Eurosport Espagne, ses premières victoires du côté de la Porte d'Auteuil, alors qu'il n'était pas encore le chouchou du public parisien.

Nadal : « Ils voulaient que je perde »

Selon lui, les fans attendaient alors plutôt la victoire de Roger Federer, qui soulèvera finalement la Coupe des Mousquetaires en 2009, après l'élimination de « Rafa » en huitièmes de finale par le Suédois Robin Söderling. « Je me suis toujours senti respecté. Mais il est vrai que pendant les deux premières années où j'étais là‐bas, j'avais l'impression que le public voulait que Roger gagne, a-t-il admis dans ce documentaire. C'est le sentiment que j'avais à l'époque. Donc, d'une certaine manière, ils voulaient que je perde parce qu'ils pensaient probablement que si je perdais, Roger aurait plus de chances. »

Rafael Nadal raconte, dès la victoire de Federer en 2009, avoir senti la différence auprès du public lors des éditions suivantes. « Roger a gagné en 2009, et après ça, je pense que le public a commencé à me traiter d'une manière complètement différente. Ils ont vu que j'étais juste un battant, un type sympa, qui donne tout ce qu'il a à chaque fois qu'il est sur le court, a expliqué l'Espagnol. Et je pense qu'ils ont senti à quel point j'aimais Paris et Roland‐Garros. » Les supporters ont fini par aimer inconditionnellement le plus grand joueur de l'histoire sur terre battue, vainqueur à 14 reprises sur l'ocre parisien. Un record qui n'est pas prêt d'être battu, dans n'importe lequel des quatre tournois du Grand Chelem.

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