Nadal est bien accordé

Nadal est bien accordé©Media365

Thomas Siniecki, Media365, publié le dimanche 04 octobre 2020 à 14h39

Sebastian Korda a tenté tout ce qu'il a pu, réussissant même son meilleur set en fin de rencontre : ça ne l'a pas empêché, évidemment, de prendre 6-1, 6-1, 6-2 dimanche contre Rafael Nadal, en huitièmes de Roland-Garros.

Dans la triste immensité d'un court Philippe-Chatrier toujours vide, dans le vent froid de ce début d'automne parisien, le premier jeu du match entre Rafael Nadal et Sebastian Korda a duré neuf minutes. Après quatre égalités et deux balles de break contre lui, l'Espagnol tenait tout de même son service. Il n'y a plus eu aucun jeu aussi long par la suite... Pour son 99eme match à Roland-Garros, le n°2 mondial a poursuivi son entraînement grandeur nature (6-1, 6-1, 6-2) face à des adversaires bien trop tendres, mais il faut tout de même reconnaître au fils de Petr un certain sens de la ténacité qui pourrait l'emmener vers certaines hauteurs.

Au début de la troisième manche, Sebastian Korda est ainsi allé se procurer un break dès le premier jeu face à son idole. Il en a subi trois dans la foulée, mais a aussi obtenu deux autres balles de débreak à 4-2. En vain, cette fois, et Rafael Nadal l'a emporté en 1h55', soit un quart d'heure de plus environ que ses deux tours précédents. La facilité n'était donc pas aussi déconcertante, mais presque...

"Il est promis à un très bel avenir"

"Quand un jeune joueur très talentueux commence bien, ça lui donne de l'énergie, ça l'encourage, rappelle "Rafa". Donc c'était important pour moi de bien commencer. Je me suis battu pour ces premiers jeux, ce que j'ai continué à faire tout au long du match. Je suis content. Il a beaucoup d'atouts, il est jeune et il a commis des erreurs - c'est normal quand on est jeune, on commet davantage d'erreurs à des moments où il ne faut pas, lorsqu'on souhaite gagner un match en huitièmes de finale d'un tournoi du Grand Chelem. Mais il est promis à un très bel avenir."

Le duodécuple vainqueur du tournoi parisien ne retrouvera pas Alexander Zverev en quarts de finale, mais il n'est pas certain que son jeune tombeur italien Jannik Sinner (19 ans et vainqueur de l'Allemand en quatre manches, 6-3, 6-3, 4-6, 6-3) soit un meilleur parti. Toutes proportions "nadalesques" gardées, bien sûr.

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