Le " plaisir " de Federer

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 31 mai 2021 à 22h40

Vainqueur de Denis Istomin à l'occasion de son retour à Roland-Garros deux ans après, Roger Federer était ravi de l'avoir tranquillement emporté.

Deux ans après sa dernière apparition, Roger Federer a foulé de nouveau les courts de Roland-Garros. Eliminé par Rafael Nadal en demi-finales en 2019, l'ancien numéro 1 mondial a fait son apparition sur le court Philippe-Chatrier lundi après-midi et n'est pas resté très longtemps sur la terre battue parisienne. 1h35 précisément. Le temps d'infliger trois petits sets à l'Ouzbek Denis Istomin (6-2, 6-4, 6-3). Vêtu de rouge, Federer a apprécié sa balade.


« Ça m'a fait plaisir de bien débuter le match, ça m'a donné un peu d'air. J'ai senti que j'ai vite contrôlé les choses, que je pouvais gagner le point de multiples façons. Je pouvais donc aller au filet, tenter des amorties, décider d'allonger ou de raccourcir l'échange. C'était l'adversaire idéal pour un premier tour, ce sera complètement différent lors du prochain match. Sur mes jeux de service, j'étais très concentré, j'ai bien servi, surtout au premier set. Comme à Doha et à Genève », a confié après son succès Federer qui affrontera Marin Cilic au deuxième tour.

Federer : « Ça fait du bien de gagner à nouveau »

« Je ne l'ai pas beaucoup vu jouer ces derniers temps, a expliqué le Suisse au sujet du joueur croate. J'ai juste vu qu'il avait un peu de peine dans ses résultats. Mais je me suis entraîné avec lui à Genève, et c'était le Cilic d'autrefois, qui me frappait des revers et coups droits gagnants dans tous les sens. Après, contre Stricker, en match, je l'ai vu plus prudent. Je me réjouis de jouer contre lui et je préfère jouer contre quelqu'un que je connais. »


En attendant, celui qui avait gagné Roland-Garros en 2009 était ravi de « gagner à nouveau ». « J'étais assez sûr de moi les trois, quatre derniers jours. Même à Genève, lors de mes entraînements avec McDonald et Monfils. Mais ce n'est pas simple de jouer à Genève, les balles fusent. Ici, si tu joues vers l'avant, qu'il fait beau, tu peux garder les rallyes courts. D'ailleurs, la durée des échanges était plus importante à Doha qu'au Chili, par exemple. Ici, tu peux utiliser le kick, l'amortie, si tu ne joues pas un Rafa ou un Novak qui défendent comme des dingues. Ça fait du bien de gagner à nouveau. Les entraînements, j'en ai marre maintenant, j'en ai assez fait », a lâché l'ancien numéro 1 mondial, aujourd'hui 8eme au classement ATP.

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