Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 01 juin 2022 à 22h59
Caroline Garcia et Kristina Mladenovic disputeront vendredi les demies du double à Roland-Garros, après être venues à bout des Chinoises Yifan Xu et Zhaoxuan Yang (6-3, 6-3). Les Françaises avancent sans trop réfléchir.
Les spectateurs du court Simonne-Mathieu, mercredi midi, étaient forcément bouillants derrière Caroline Garcia et Kristina Mladenovic. Depuis dimanche, elles sont les dernières engagées du tennis français dans son tournoi du Grand Chelem, messieurs et dames confondus, et viennent d'atteindre les demi-finales du double. Caroline Garcia savoure : "Dès qu'on est arrivées, on a senti beaucoup de soutien et un public chaud. Evidemment, ça donne toujours de l'énergie en plus, dans des moments qui sont parfois plus importants. C'est le charme de Roland-Garros, et c'est notre chance d'y jouer." A nouveau réunies depuis les Jeux de Tokyo, les deux filles n'ont pas pu être suffisamment associés, éliminées notamment au deuxième tour de l'Open d'Australie.
Mladenovic : "Nos jeux matchent bien"
"Les petits pépins physiques nous ont empêché de jouer plus ensemble, confirme Kristina Mladenovic. Mais ce qui est hyper plaisant, c'est que nos jeux matchent bien." "Rien n'est forcé, on prend vraiment beaucoup de plaisir, poursuit Caroline Garcia. On retrouve bien le rythme et nos automatismes. Il y a des interceptions, des points un peu spectaculaires... Le double, ça apporte quelque chose." Ça apporte déjà une place en demi-finales, dans l'immédiat.
Ce sera vendredi contre Lyudmyla Kichenok et Jelena Ostapenko, alors que Coco Gauff brille dans l'autre moitié du tableau. A l'instar du simple, la jeune Américaine figure dans le dernier carré, associée à sa compatriote Jessica Pegula (arrêtée en quarts de finale, elle). Quoi qu'il arrive, ce sera une paire américaine en finale, puisqu'en face Madison Keys fera équipe avec Taylor Townsend. Elles aussi pourraient donc être les ultimes adversaires de nos deux Françaises pour un éventuel titre. Comme en 2016, quand "Caro" et "Kiki" avaient fait vibrer Paris...