En plein match, Victoria Azarenka a quitté le court

Nicolas Kohlhuber, Media365 : publié le dimanche 27 septembre 2020 à 16h18

Pour une édition inédite de Roland-Garros, les participants ont l'obligation de s'adapter à un contexte particulier. Pas une chose évidente pour Victoria Azarenka qui a d'abord refusé de jouer ce dimanche matin.

Même si elle a passé le premier tour en battant Danka Kovinic en 1h04 (6-1, 6-2), Victoria Azarenka n'a pas passé un dimanche de tout repos à Roland-Garros. Premier match de la quinzaine prévu sur le court Suzanne-Lenglen, cette rencontre a été perturbée par les conditions météorologiques. Entre le froid, une petite dizaine de degrés à Paris ce week-end, l'humidité et surtout une fine pluie, les joueuses ont été gâtées pour leur entrée en lice à la Porte d'Auteuil. Un contexte inhabituel pour un duel sur terre battue. Une suspension du match a été prononcée après trois jeux mais seulement parce que la Biélorusse a râlé. La tête de série numéro 10 a quitté le court après avoir exprimé son mécontentement à l'arbitre. « Cela devient un peu ridicule. Vous ne voyez pas ce qui est en train de se passer ? Il fait trop froid. On ne peut pas tenir sa raquette parce que c'est trop humide. Je ne vais pas attendre ici parce que j'ai froid. » a-t-elle revendiqué en attendant que l'averse passe dans les vestiaires. Ce comportement aurait pu être sanctionné par une disqualification mais le jeu a finalement bien repris pour permettre à Victoria Azarenka d'assumer son statut en ralliant le deuxième tour.

Un sacrifice de plus pour les participants de Roland-Garros

Mais ce coup de gueule prouve surtout les sacrifices réalisés par les joueurs pour participer à une édition historique de Roland-Garros. Pour ce grand chelem parisien organisé au début de l'automne, les conditions météorologiques sont particulièrement capricieuses. Avec un vent frais, de la pluie et des températures plus basses que les normales de saison, les organisateurs sont face à un imprévu de plus. Et les joueurs en sont les principales victimes. Entre les très fréquents dépistages du Covid-19 qui sont réalisés, les tribunes presque vides et des balles jugées trop lentes par certains participants dont Rafael Nadal, la quinzaine pourrait être bien longue pour des joueurs obligés de s'adapter à un contexte particulier comme jamais.

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