Burel : " Je croyais qu'il était 21h "

Burel : " Je croyais qu'il était 21h "©Media365

Rédaction Media365, publié le mardi 29 septembre 2020 à 13h54

Retrouvez les réactions de Clara Burel et Alizé Cornet, les deux Françaises qualifiées tard lundi au premier tour de Roland-Garros. Burel a notamment achevé le match le plus tardif de l'histoire du tournoi, après minuit.

Clara Burel (victorieuse d'Arantxa Rus, 6-7, 7-6, 6-3) : "Je ne me suis pas rendue compte sur le match qu'il était aussi tard. Je croyais qu'il était 21h ou 22h. C'était un peu la surprise. Je me suis plutôt bien adaptée aux conditions, je n'ai pas trouvé qu'il faisait spécialement froid, en tout cas sur le court. Je n'avais jamais commencé un match de nuit, comme ça... Mais je n'ai pas trop pensé à regarder le ciel ou les étoiles."
Alizé Cornet (victorieuse de Chloé Paquet, 6-3, 6-2) : "Le public français est très exigeant, très difficile à conquérir. Et si on ne joue pas son meilleur tennis, si on n'a pas la meilleure attitude sur le court, ils peuvent être très durs avec vous. C'est une expérience nouvelle, j'ai apprécié d'être bien plus tranquille. On s'est un peu habitués à l'US Open, ça ne me gêne plus. Quand on joue sur le court Arthur-Ashe vide, ça fait un choc, c'est encore plus grand. Ce qui est hyper confortable par rapport à d'habitude, c'est que sur le Chatrier, je savais que je finissais mon match. C'est de la tension en moins. Il m'est arrivé de finir à un set partout, interrompue par la nuit, et de rentrer à l'hôtel... C'est une des pires situations, c'est invivable.

La veille des résultats, je dors toujours un peu mal. Je ne sais pas pourquoi, je me fais toujours des scénarios catastrophes, mais qui sont très plausibles ! On a l'impression que ça peut tomber sur n'importe lequel d'entre nous, à n'importe quel moment. Je me suis fait tester il y a deux jours, je sais que je suis tranquille pour encore trois jours. Et dans trois jours, je vais de nouveau me ronger un peu les sangs. C'est pareil pour tout le monde. On est tous dans le même état. J'ai vraiment hâte aussi que ça se termine, c'est hyper anxiogène. On est déjà tous tendus comme des arbalètes de jouer un tournoi du Grand Chelem, on s'ajoute ça dessus. C'est compliqué, mais il n'y a pas le choix non plus, on se plie à tout ça de bonne grâce !"

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