Alcaraz ne cache pas ses ambitions très élevées

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 28 mai 2022 à 14h02

Vainqueur impressionnant de Sebastian Korda, Carlos Alcaraz poursuit sa route à Roland-Garros et demeure très ambitieux.

Le prodige est bien au rendez-vous des 8emes de finale de Roland-Garros. Escorté d'une belle pression depuis ses exploits répétés ces dernières semaines, Carlos Alcaraz a remporté ses trois premières rencontres sur la terre battue parisienne et affrontera le Russe Karen Khachanov, dimanche. Avec toujours dans le viseur, un quart de finale contre Alexander Zverev et une demi-finale choc contre Novak Djokovic ou Rafael Nadal. Vendredi soir, le jeune Espagnol n'a pas tremblé en franchissant l'obstacle constitué par Sebastian Korda. Confronté à l'Américain qui l'avait sorti d'entrée au Masters 1000 de Monte-Carlo en avril, Alcaraz s'est aisément imposé en trois sets (6-4, 6-4, 6-2).

Alcaraz « prêt » pour Djokovic et Nadal


Après la grosse frayeur et une balle de match sauvée contre son compatriote Albert Ramos-Vinolas au tour précédent, Carlos Alcaraz a fait la loi en session de soirée en employant son style de jeu habituel. « Je suis agressif tout le temps. C'est cela qui compte, que je sois en train de perdre, en train de gagner, que ce soient des moments difficiles ou pas. Je conserve mon style. C'est cela qui compte pendant tout le match, et je ne sais pas quoi dire d'autre », relevait le numéro 6 mondial après son succès. Le joueur de 19 ans s'estime prêt pour défier Djokovic ou Nadal en demies. « Si je gagne, je joue simplement contre l'un des deux, pas les deux. Je crois que je suis prêt. C'est différent. Là, c'est un Grand Chelem, c'est au meilleur des 5 manches. »

« Si je veux vraiment exaucer un souhait, ce serait d'être n°1 mondial »

Vainqueur de 4 tournois cette année (Rio de Janeiro, Masters 1000 de Miami, Barcelone, Masters 1000 de Madrid), Carlos Alcaraz ne cache pas ses ambitions dans le tournoi et pour le futur. « Gagner ici, ce ne serait pas mal, hein, a-t-il lâché en souriant. Mais si je veux vraiment exaucer un souhait, ce serait d'être n°1 mondial. » Pour atteindre ses objectifs, l'Espagnol peut compter sur Juan Carlos Ferrero, son coach et ancien lauréat de Roland-Garros. « C'est avec lui que j'ai grandi, si je peux dire. C'est grâce à lui que j'en suis là où je suis aujourd'hui. Et ce qui compte, c'est l'intensité, garder mon intensité pendant 2 heures ou 3 heures, pendant un match de Grand Chelem, a souligné le phénomène ibérique. Parce que là, je joue contre les meilleurs joueurs du monde. Donc ce qui compte, c'est rester concentré sur chaque tournoi, et aussi rester concentré lorsque je m'entraîne, soit pendant la période de tournoi, soit pendant la période d'entraînement. » Dimanche, Alcaraz affrontera Khachanov pour la première fois.

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