Clément Pédron, Media365 : publié le vendredi 24 janvier 2025 à 15h14
Grâce à son succès en trois sets (7-6(2), 6-2, 6-2) face à Ben Shelton en demi-finales de l'Open d'Australie, Jannik Sinner s'est offert une place pour la finale, un an après son sacre ici à Melbourne. L'Italien ne compte pas s'arrêter là mais se méfie beaucoup d'Alexander Zverev, son futur adversaire.
« On s'était dit rendez-vous dans...un an ». Voilà ce qu'a peut-être pensé Jannik Sinner. Ce vendredi midi, l'Italien a décroché, pour la seconde fois de suite, une place en finale de l'Open d'Australie après son succès en trois sets (7-6(2), 6-2, 6-2) et 2h37 de jeu face à Ben Shelton. Propre au service contrairement à son adversaire (0 double-faute contre 6), 75% de points réussis au premier service (38/51), 63% sur sa seconde balle (24/38) et sur les fautes directes (26 contre 55), le N°1 mondial a balayé l'Américain à la faveur d'un premier set remporté à la dure mais qui lui aura permis de mettre un coup derrière la tête de Shelton. « Il (le premier set) a été crucial, a reconnu Sinner en conférence de presse dans des propos rapportés par l'Équipe. On a tous les deux très bien retourné pendant ce set. J'ai essayé de rester calme sur les points importants. Je me suis montré très solide durant le tie-break. Ça m'a donné confiance pour la suite. » L'Italien le sait, les fruits de son travail sont en train de payer : « Je sais que j'ai beaucoup travaillé. Honnêtement, je me sens très bien préparé. L'intersaison a été dure, on a beaucoup bossé. Chaque jour est une routine pour devenir meilleur. »
« La clé de la finale ? Le mental »
Grâce à ce solide succès face à Ben Shelton qui a évoqué de son côté « l'un de (ses) plus mauvais matchs de la quinzaine au service », Jannik Sinner s'offre une fois de plus une place en finale de l'Open d'Australie dont il est le tenant du titre après sa victoire en cinq sets face à Daniil Medvedev. Une chose nouvelle pour lui. « Je suis déjà très heureux d'être en finale, de me donner la chance de décrocher un autre trophée majeur, reprend le N°1 mondial. Quoi que l'on pense, les Grands Chelems sont les tournois les plus importants dans notre sport. Je travaille dur pour faire face aux situations difficiles et pour essayer de comprendre comment m'en sortir. Le travail vous aide quand vous devez lutter. » Pour réussir un « back-to-back » comme on dit en NBA, il devra prendre le meilleur sur un Alexander Zverev frais puisqu'il n'a joué qu'un peu plus d'une heure sur le court en raison de l'abandon sur blessure de Novak Djokovic. Et surtout, désireux de remporter son premier Grand Chelem en carrière. « J'espère juste que je me sentirai bien. Bien sûr, il y aura beaucoup d'attentes, beaucoup de pression, mais au final, c'est juste un match de tennis, non ? Ça doit rester un plaisir. [...] La clé de la finale ? Le mental. Le physique aussi aura son importance. Chaque match qu'on a disputé a été dur et accroché. Impossible de dire qui est le favori. On aura dimanche les réponses à toutes les questions. »