Open d'Australie : Le clan Djokovic célèbre "une grande victoire"

Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 10 janvier 2022 à 16h07

Après la libération de Novak Djokovic, qui a ensuite participé à son premier entraînement à Melbourne, sa famille a salué avec bonheur "la seule décision possible", même si la participation du numéro un mondial à l'Open d'Australie n'est pas encore acquise.

Si Novak Djokovic a pu s'entraîner lundi à Melbourne, après avoir quitté quelques heures plus tôt le centre de détention où il était retenu depuis son arrivée en Australie, le numéro un mondial n'est pas encore certain de pouvoir participer au premier Grand Chelem de l'année, qui se déroule du 17 au 30 janvier. Car si un juge du tribunal fédéral de Melbourne a rendu caduque l'annulation de son visa, le ministre de l'Immigration peut encore en priver le Serbe, non-vacciné contre le Covid-19 et qui bénéficiait d'une exemption médicale dont la validité est contestée par le gouvernement fédéral australien. En attendant, cette première décision est "une grande victoire pour le monde libre", selon le père du joueur, qui s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée à Belgrade.

"Le fait qu'il vienne d'un pays petit pauvre n'a pas plu aux puissants"

"La justice et l'État de droit ont prévalu. Le juge qui a présidé l'affaire a montré que Novak n'était pas une seconde le coupable. Le juge a été fantastique, il a simplement respecté les faits. Il a pris la seule décision possible, celle de libérer Novak, a confié Srdan Djokovic. Novak s'est battu pour la liberté de pensée, la liberté d'expression. Cela a été très, très difficile pour nous, comme pour tous les libres-penseurs. Mais il est extrêmement fort, c'est jeune homme fantastique qui essaie toujours d'aider, jamais de nuire à quiconque. Et évidemment, le fait qu'il vienne d'un pays petit pauvre n'a pas plu aux puissants. Ils pensent qu'ils ont des pouvoirs divins, que ce monde est leur monde et qu'il est impossible qu'un jeune homme d'un petit pays pauvre puisse être le meilleur dans leur sport." Il a aussi expliqué que toute la famille Djokovic avait vécu quelques jours "incroyablement difficiles", et notamment déclaré que son fils s'était vu confisquer son téléphone, et "priver de tous ses droits, ses droits en tant qu'être humain." Mais le feuilleton n'est donc pas toujours pas terminé, et la participation à l'Open d'Australie de celui qui peut battre le record de sacres en Grand Chelem (20) est encore en suspens.

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