Thomas Siniecki, Media365, publié le mardi 09 février 2021 à 18h43
Les spectateurs australiens avaient décidé d'embêter Stefanos Tsitsipas mardi, après son succès très aisé contre Gilles Simon. Le joueur grec, qui allait se lancer dans une analyse assez honnête, en a perdu tous ses moyens.
Drôle de situation pour Stefanos Tsitsipas, après sa victoire extrêmement facile contre Gilles Simon (6-1, 6-2, 6-1) au premier tour de l'Open d'Australie. "Je ne pensais pas que ce serait si simple", a commencé à répondre le Grec, très simplement et honnêtement, lors de son interview sur le court. Ce qui a provoqué les réactions faussement courroucées des spectateurs face à tant de confiance en soi. Le joueur de 22 ans, gêné, l'a alors senti : "J'ai raté mon interview... C'était un match spectaculaire du début à la fin, je ne sais pas quoi dire, je m'en vais (sourire)." Encore relancé par Jim Courier, il s'est enfoncé, toujours dans la bonne humeur générale : "Je ne sais pas quelle était sa tactique... Si vous préférez, je peux partir (sourire)."
"La dernière chose que j'imaginais !"
Déstabilisé, il concède : "Que tout le monde se moque de moi sur la Rod Laver Arena, c'est la dernière chose que j'imaginais !" Avant de se reprendre, parvenant tout de même à offrir un résumé plus classique : "Je suis surpris de mon bon niveau, je suis assez tranquille sur mes jeux de services, je retourne bien et je commence les points comme je veux. Je domine les rallyes, donc ça me donne beaucoup de confiance, je suis bien en coup droit et je fais mal avec mon revers, notamment en long de ligne. Tout ça mis en place, ça offre beaucoup de points, donc évidemment je me sens très à l'aise."
Le sixième joueur mondial finit même par se mettre le public dans la poche : "J'ai toujours une belle affinité avec les gens à Melbourne, toujours beaucoup de soutien et d'énergie positive, ça aide beaucoup. La communauté grecque est importante, les gens sont très accueillants et c'est aussi pour ça qu'on parle de 'Happy Slam'. L'Australie est certainement une des meilleures nations du monde." Tout est bien qui finit bien.