Open d'Australie (F) : Sabalenka ne voulait pas se contenter d'un seul Majeur

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Aurélie Sacchelli, Media365, publié le samedi 27 janvier 2024 à 16h00

Victorieuse de son deuxième Open d'Australie ce samedi, Aryna Sabalenka a confié qu'elle ne voulait pas être une joueuse qui remporte un tournoi du Grand Chelem et disparait ensuite. Et gagner facilement contre Qinwen Zheng ne l'a pas empêchée d'être très émue.

Sofia Kenin, Sloane Stephens, Emma Raducanu, Bianca Andreescu... Depuis quelques saisons, plusieurs joueuses ont remporté un tournoi du Grand Chelem en réussissant une quinzaine de rêve, avant de plonger au classement, la faute aux blessures ou aux mauvais résultats... Mais Aryna Sabalenka ne voulait pas se retrouver dans cette liste. Victorieuse de l'Open d'Australie il y a un an, puis battue en demi-finale à Roland-Garros et Wimbledon et en finale à l'US Open, la Biélorusse de 25 ans n'a pas laissé passer sa chance de triompher de nouveau à Melbourne, en battant Qinwen Zheng 6-3, 6-2. "Je suis sans voix en ce moment. Je ne sais pas comment décrire mes émotions. Mais je suis définitivement super, super heureuse et fière de tout ce que j'ai pu accomplir jusqu'à présent. Je suis juste contente du niveau auquel j'ai joué aujourd'hui, a-t-elle confié en conférence de presse. C'est une grande joueuse et une adversaire très coriace. Je suis super heureuse d'avoir pu remporter cette victoire aujourd'hui. En fait, je ne voulais pas être cette joueuse qui gagnerait (un Grand Chelem) et disparaîtrait ensuite. Je voulais juste montrer que je suis capable d'être constamment là et que je suis capable d'en gagner un autre. J'espère vraiment en gagner plus de deux, mais pour moi, c'était vraiment important."

Sabalenka : "J'ai l'impression de comprendre pourquoi ils pleurent encore"

Victorieuse d'Elena Rybakina en trois sets il y a un an, Aryna Sabalenka a confié qu'elle avait abordé cette finale 2024 avec plus de confiance. "C'est toujours émouvant en dehors du terrain. Mais dès que je suis entrée sur le court, je me suis dit : "OK, je pense que j'ai le contrôle", et je pense que je suis émotionnellement prête pour cela." Mais après sa victoire, la Biélorusse n'a pas pu s'empêcher de verser quelques larmes : "Avant, je regardais tous ces champions pleurer après chaque Grand Chelem. Je me disais : "Allez, tu l'as fait environ 15 fois. Pourquoi pleures-tu encore ?" Pour le moment, je n'en suis même pas arrivée là, mais j'ai l'impression de comprendre pourquoi ils pleurent encore. Parce qu'à chaque fois, c'est la même pression, les mêmes attentes. On veut les mêmes choses. Donc c'est toujours émouvant. C'est toujours pareil, vous savez." A elle désormais de parvenir à gagner ailleurs qu'à Melbourne... Et pourquoi pas dès le prochain Roland-Garros ?

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