Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 23 janvier 2023 à 13h05
Qualifié pour les quarts de finale de l'Open d'Australie, Novak Djokovic fait encore polémique en raison d'une mystérieuse bouteille...
Dans un Open d'Australie touché par une hécatombe historique, Novak Djokovic, déjà recordman des titres à Melbourne (9), semble bien parti pour s'y imposer une nouvelle fois, et revenir à égalité avec Rafael Nadal au nombre de tournois du Grand Chelem remportés (22). Lundi, celui qui avait été expulsé d'Australie l'an dernier, pour avoir refusé de se faire vacciner contre le Covid-19, a facilement disposé du local Alex de Minaur, expédié en trois manches et un peu plus de 2 heures de jeu (6-2, 6-1, 6-2). Mais le Serbe se retrouve une fois de plus au cœur d'une polémique. Et encore avec une bouteille, comme lors du dernier Masters 1 000 de Paris. Si, dans la capitale, c'est le contenu de la mixture préparée dans la plus grande discrétion, ou presque, par son physiothérapeute qui avait intrigué pendant sa demi-finale contre Stefanos Tsitsipas, c'est cette fois un message inscrit sur sa bouteille qui a attiré l'attention.
Lors de son match du deuxième tour contre le Français Enzo Couacaud (6-1, 6-7, 6-2, 6-0), alors que Djokovic venait de céder le deuxième set, un membre de son clan a été filmé par un spectateur en train de passer une bouteille au superviseur de l'ATP Gerry Armstrong, qui est ensuite allé la donner au joueur (photo). Une bouteille sur laquelle était collée un message... De quoi interroger, beaucoup se demandant si le « Djoker » s'est fait aider par son entraîneur, Goran Ivanisevic. Et ce alors qu'avec les nouvelles règles du Majeur australien, le coaching verbal est désormais autorisé, mais seulement si le joueur et son entraîneur se trouvent du même côté du court. Quoi qu'il en soit, cela ne va pas améliorer la réputation de Djokovic, déjà critiqué après ce même match contre Couacaud, pour s'être rendu aux toilettes pendant la rencontre. Il a ensuite assuré avoir eu l'autorisation de l'arbitre, et s'est plaint du traitement médiatique dont il se dit victime. "Je suis une cible facile, facile à peindre comme le vilain. C'est comme ça qu'ils me présentent, c'est devenu normal pour moi mais je ne tolérerai pas l'injustice", avait-il lâché.