Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 20 janvier 2025 à 11h50
S'il venait à battre Carlos Alcaraz mardi, le Serbe devrait donc à nouveau consentir à s'exprimer sur le court.
Ce n'est pas Novak Djokovic qui a directement pris la parole, mais par le biais de la Fédération australienne, l'ancien n°1 mondial confirme qu'il "passe à autre chose" après les excuses de Tony Jones, le présentateur du diffuseur local officiel Channel 9 : "Il reconnaît que les excuses ont été formulées publiquement, comme il l'avait demandé. Il se concentre désormais sur son prochain match." Et non des moindres, puisqu'il s'agira de Carlos Alcaraz en quarts de finale de l'Open d'Australie.
Même le Premier ministre a réclamé "plus de gentillesse et de respect"
A l'occasion d'une intervention dans les travées à Melbourne, le commentateur faisait croire aux téléspectateurs, sur le ton de l'humour, que les supporters serbes derrière lui chantaient que leur idole était surcoté, dépassé et qu'il fallait l'expulser. Le tout dans un contexte toujours particulier pour Novak Djokovic à Melbourne, où il avait été maintenu à l'hôtel durant plusieurs journées en 2022, puis expulsé du pays, face à son refus de se faire vacciner contre le Covid... Ce n'était donc pas passé auprès du "Djoker", qui avait exprimé son mécontentement en déclinant l'interview d'après-match sur le court, dans la foulée de son huitième de finale remporté face à Jiri Lehecka.
Tony Jones a réitéré ses premières excuses, en prenant le temps de les appuyer encore un peu plus longuement lundi matin : "J'ai estimé que c'était de l'humour, comme j'en fais souvent. Ceci étant dit, j'ai été informé samedi matin que Novak Djokovic et son équipe étaient très en colère. J'ai immédiatement pris contact avec eux pour leur présenter mes excuses - il y a 48 heures - pour tout manque de respect ressenti par Novak Djokovic et dont je suis à l'origine. Je dois aussi ajouter que ça a également touché, par de nombreux aspects, les supporters serbes avec qui j'ai construit une belle relation. On se chambre mutuellement, et j'ai cru que ce que je disais s'inscrivait dans ce cadre. Clairement, ça n'a pas été interprété ainsi. J'ai le sentiment de les avoir déçus et c'est malheureux." Channel 9 a aussi publié un message d'excuse et même le Premier ministre australien, Anthony Albanese, a réclamé (sur ABC) "plus de gentillesse et de respect de toutes parts".