Aurélien CANOT, Media365, publié le mercredi 30 décembre 2020 à 13h56
Après deux mois sans avoir à déplorer le moindre cas de Covid-19, Melbourne est de nouveau touché. Mercredi, trois femmes ont été diagnostiquées positives au coronavirus.
Et les organisateurs de l'Open d'Australie de se remettre à trembler. Après avoir été contraints de reporter la traditionnelle première levée du Grand Chelem de la saison de trois semaines en raison de la quarantaine de quatorze jours imposée à tout visiteur quel qu'il soit, la direction du tournoi se pensait à l'abri de la moindre désillusion. Au même titre qu'elle était loin de se douter qu'un éventuel point d'interrogation pourrait de nouveau planer au-dessus du maintien de l'épreuve, désormais programmée du 8 au 21 février prochain. Et pour cause : un temps fortement touché par la pandémie de coronavirus, Melbourne, où se déroule l'Open d'Australie, n'avait plus vu l'ombre d'un cas de Covid-19 depuis 61 jours. Deux mois très encourageants qui ont malheureusement pris fin ce mercredi avec l'annonce sur les chaînes des télévisions locales des trois premiers cas positifs depuis fin octobre.
A un mois du jour J, c'est de nouveau le flou...
Les autorités de l'Etat de Victoria ont ainsi indiqué à la veille du réveillon de la Saint-Sylvestre et donc du passage à la nouvelle année que trois femmes avaient été contaminées par le coronavirus. Une bien mauvaise nouvelle, pour les Australiens et les habitants de Melbourne en premier lieu, mais aussi pour les passionnés de tennis. A un gros mois de l'ATP Cup, qui se tiendra du 1er au 5 février dans cette même ville de Melbourne et dont les douze pays qualifiés sont connus depuis quelques heures, mais aussi de cet Open d'Australie 2021 qui pensait pouvoir dormir sur ses deux oreilles sans avoir à se soucier de l'évolution de la situation, il semble ainsi de nouveau impossible d'assurer à cent pour cent que la compétition sera maintenue. Les prochaines heures devraient permettre d'en savoir davantage sur les zones potentiellement dangereuses et il faut s'attendre à ce qu'un renforcement des frontières soit annoncé. Pas très rassurant, pour ne pas dire inquiétant.