Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 21 novembre 2023 à 14h17
Malgré le départ tonitruant de son repreneur Gerard Piqué, la Coupe Davis ne devrait pas revenir à l'ancienne version dans les années à venir. Quoi qu'il en soit, place cette semaine à l'édition 2023.
La formule : Vivre avec son temps...
Tant contestée, elle a complètement changé en 2019. Auparavant, il y avait quatre tours jusqu'à la finale (en février ou mars, avril ou juillet, septembre et enfin novembre) avec des matchs en trois sets gagnants, quatre simples et un double du vendredi au dimanche. Désormais, tout le monde s'est retrouvé pour une première phase préliminaire en septembre sur une semaine, quatre groupes dans quatre lieux différents (Bologne, Manchester, Valence et Split) avec des confrontations sur un jour, deux simples et un double en deux sets gagnants.
C'est le même principe pour cette ultime phase finale en Espagne, à Malaga pour la deuxième année de rang (sans le pays hôte, éliminé en septembre), si ce n'est que l'élimination directe débute dès mardi à 16h avec le premier quart de finale Canada - Finlande, puis République Tchèque - Australie mercredi à 16h, Italie - Pays-Bas jeudi à 10h et Serbie - Grande-Bretagne jeudi à 16h, avant les demi-finales vendredi et samedi, et enfin la grande finale du dimanche. Toute la semaine de compétition sera intégralement retransmise sur beIN SPORTS.
Les favoris : Djokovic, treize ans plus tard ?
L'impact d'un grand leader dans une équipe est finalement assez équivalent à la formule historique : celui-ci ne peut pas faire gagner son pays à lui seul en simple, puisque ça n'apporte qu'un point sur trois (deux sur cinq auparavant), en revanche son impact lors du double est toujours de nature à s'avérer décisif. Et peut-être plus encore, puisque c'est ce double qui fait office de juge de paix en cas d'égalité après les deux simples - jusqu'en 2018, le double avait lieu le samedi, entre les deux simples du vendredi et les deux autres du dimanche.
Fatalement, la Serbie de Novak Djokovic - déjà sacré en 2010 contre la France - est donc l'inévitable favorite cette semaine, suivie par l'Italie de Jannik Sinner. Les deux finalistes tout chauds du Masters sont attendus pour une grande revanche samedi en demies. Avec Alex De Minaur et Félix Auger-Aliassime, l'Australie (Lleyton Hewitt est capitaine) et les tenants canadiens, qui s'étaient affrontés en finale l'an dernier, peuvent encore viser le dimanche au vu de leur moitié de tableau plus dégagée. Les Australiens ont une histoire particulière avec la Coupe Davis : 28 fois vainqueurs, ils ne sont dominés que par les Etats-Unis (32) et devancent largement la France, qui complète le podium avec dix titres (de 1927 à 1932, puis en 1991, 1996, 2001 et 2017).