Rinderknech et Mannarino pour qualifier les Bleus

Rinderknech et Mannarino pour qualifier les Bleus©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 04 mars 2022 à 11h00

Arthur Rinderknech (59eme mondial) ouvre le barrage de l'équipe de France contre l'Equatorien Emilio Gomez (n° 144) en Coupe Davis, vendredi à Pau à 15h. Adrian Mannarino (n°58) enchaînera devant Roberto Quiroz (n°381).


Arthur Rinderknech

Classé au 59eme rang mondial, Rinderknech est parachuté titulaire en équipe de France alors qu'il ne figurait pas dans la sélection initiale (au contraire de Gael Monfils, finalement forfait). Il va fêter sa deuxième sélection, après avoir affronté vaillamment Cameron Norrie en novembre à Innsbruck (défaite 6-2, 7-6). Cette fois, les droits à l'erreur seront encore moins tolérés. Sinon, pas de nouvelle phase finale et il faudra jouer son maintien lors d'un nouveau barrage.

"L'envie de bien faire prédomine, on veut vraiment tout laisser sur le court. On sera prêts à tout donner, ça fera une belle et grosse différence. C'est juste du bonheur. C'est génial de voir tout ce monde autour de nous." Quelque peu handicapé par son poignet après avoir atteint la finale en janvier à Adélaïde, juste avant l'Open d'Australie où il avait malheureusement dû déclarer forfait au deuxième tour, Rinderknech a atteint les demi-finales à Doha il y a deux semaines, en s'offrant notamment Denis Shapovalov en quarts (6-4, 6-4).

Adrian Mannarino

A 33 ans, le Val-d'Oisien a logiquement plus de bouteille. Il connaît la Coupe Davis ancienne formule, puisque c'est lui qui avait qualifié les Bleus au premier tour de l'édition 2018 contre les Pays-Bas, au bout d'un combat titanesque de plus de quatre heures contre Robin Haase (4-6, 7-6, 7-5, 6-7, 7-5) à Albertville.

Son rapport avec le public a bien évolué, comme il s'en est expliqué pour L'Equipe : "Quand il y a des spectateurs qui me soutiennent en France, je n'ai pas envie de décevoir. Au départ, j'avais du mal à gérer ça. Désormais, j'ai l'impression de plus maîtriser mon tennis et de pouvoir profiter du soutien. Avant, je le vivais comme une pression, là je peux le tourner en ma faveur. Même dans un mauvais jour, je me dis que j'arriverai à me débrouiller un petit peu. Du coup, ça m'enlève pas mal de pression." Mannarino reste sur un huitième de finale à l'Open d'Australie (défaite contre Rafael Nadal) et trois quarts à Montpellier, Dallas et Delray Beach (défaites face à Alexander Zverev et deux fois devant Reilly Opelka).

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