ATP - Monte-Carlo : Rublev ne réalise pas

ATP - Monte-Carlo : Rublev ne réalise pas©Panoramic, Media365

Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 17 avril 2023 à 10h54

Vainqueur dimanche à Monte-Carlo de son premier titre en Masters 1000, Andrey Rublev (25 ans) avait beaucoup de mal à y croire sur le moment.


Tête de série numéro 2 du tournoi de Banja Luka, qui débute ce lundi en Bosnie-Herzégovine en même temps que celui de Barcelone et dont Novak Djokovic, qui a lui aussi décidé de ne pas s'aligner en Catalogne, sera l'un des autres grands favoris, Andrey Rublev n'entrera en lice qu'au deuxième tour (contre Varillas ou Hugo Gaston). Il devrait donc avoir le temps de se remettre de son sacre de dimanche à Monte-Carlo sur la terre battue du court Rainier III. Car, même quelques heures après être venu à bout d'Holger Rune en finale du rendez-vous monégasque, le joueur russe de 25 ans avait beaucoup de mal à réaliser qu'il venait de décrocher son premier titre en Masters 1000. "C'est comme un conte de fée", avoue dans L'Equipe le numéro 6 mondial (malgré ses 910 points empochés sur le Rocher, il a conservé le même classement qu'avant le début du tournoi), particulièrement heureux d'avoir su se sortir contre le Danois d'une situation très complexe. Rune, qui venait d'encaisser un 6-2, menait en effet 4-1 dans la dernière manche, avant de ne plus gagner qu'un seul jeu. De quoi accentuer davantage encore le bonheur de son vainqueur. "C'est un sentiment très agréable, après avoir tant lutté. Finalement je l'ai fait."

Rublev : "Je ne savais pas quand ça allait arriver"

Et pas n'importe où. "Je l'ai fait à Monaco, lors d'un tournoi vraiment historique", poursuit le héros du week-end en tennis. Certes, le finaliste à Dubaï le mois dernier se doutait bien qu'il finirait un jour par soulever son premier trophée dans un Masters 1000, il avait presque perdu le sentiment qu'il pouvait y parvenir, à force de voir le temps passer. "Je me disais que si je faisais ce qu'il fallait en dehors du court, en m'entraînant, j'aurais des chances de gagner les grands titres. Le fait est que je ne savais pas quand ça allait arriver." Désormais, Rublev ne s'interdira plus rien. Même pas d'enfin triompher dans un tournoi du Grand Chelem. Car pour le moment, le Russe n'a jamais fait mieux que les quarts de finale (à sept reprises, dont trois fois à l'US Open).

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