ATP - Monte-Carlo : Fils n'est pas encore fixé

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Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 27 mars 2023 à 10h36

Inscrit sur la liste des joueurs potentiels pour disputer les qualifications du tournoi de Monte-Carlo (8 au 16 avril), Arthur Fils, révélation française du début de saison, ne sait pas encore s'il pourra participer. Le Francilien continue de soigner son entorse à une cheville.

Demi-finaliste inattendu à Montpellier et Marseille en début de saison, Arthur Fils (18 ans) rêve de crever de nouveau l'écran, dans deux semaines à l'occasion du tournoi de Monte-Carlo, premier grand rendez-vous de la saison de terre battue, qui débutera d'ici quelques jours. Pour le moment, si le Francilien et révélation française de ce début d'année figure bien sur la liste des joueurs potentiels appelés à disputer les qualifications (à moins que les organisateurs ne lui réservent une invitation pour le grand tableau), il n'est pas certain pour autant d'être rétabli à temps pour pouvoir être de la partie. Le plus grand espoir du tennis français à l'heure actuelle a en effet confirmé auprès de nos confrères de tennisactu qu'il souffrait d'une entorse à une cheville qui ne lui permet pas de pouvoir savoir pour le moment s'il pourra disputer Monte-Carlo. "Ce sont des choses qui arrivent (...) Je ne sais pas si je jouerai", confie Fils, également dans le flou le plus complet en ce qui concerne son calendrier immédiat. "Ça va dépendre de la cheville... Combien de temps je suis encore dans la botte... De plein de choses, de la rééducation... J'espère le plus tôt possible."

Fils a son premier titre sur le circuit ATP "dans un coin de la tête"

Dans ce même entretien, le vainqueur de l'Orange Bowl 2020 qui n'avait encore jamais eu le plaisir de soulever un trophée avant de remporter le tournoi Challenger d'Oeiras, au Portugal, ne cache pas qu'il a revu ses ambitions à la hausse après ses performances des derniers mois. Il reconnaît d'ailleurs viser au plus vite un nouveau titre, mais sur le circuit ATP cette fois. "oui oui, je vais y aller, essayer de faire de mon mieux. Si je dois faire un quart, si je dois aller en finale ou en gagner un, ce sera comme ça. Pas de pression et pas de limite. Mais bien sûr, un titre, c'est dans un coin de ma tête", avoue le 109eme mondial, conscient aujourd'hui d'"être à (sa) place". "Je me suis toujours senti à ma place, mais en battant des grands joueurs, on se dit : «Je suis là. Je n'ai volé ma place à personne »" Et pour que l'histoire soit encore plus belle, il faut souhaiter au jeune joueur originaire de l'Essonne qu'il puisse retrouver les courts au plus vite. Car un Monte-Carlo sans lui n'aurait assurément pas la même saveur.

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