Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 06 janvier 2024 à 23h23
Une vingtaine de joueurs et joueuses tricolores, âgés de 19 à 23 ans, gardent l'espoir d'une carrière folle. Passage en revue.
Garçons
Arthur Fils et Luca Van Assche, pas encore 20 ans, ont ouvert une voie qu'il sera bien difficile de reproduire à un tel niveau, surtout pour le premier nommé qui a terminé l'année n°36 mondial (n°90 pour Van Assche). Mais pour Arthur Cazaux (130eme mondial, 21 ans et invité à l'Open d'Australie), Terence Atmane (144eme mondial, 21 ans), Titouan Droguet (161eme mondial, 22 ans) ou Harold Mayot (166eme mondial, 21 ans), il s'agit bien d'un modèle à suivre en urgence et sans aucune modération.
Vous avez déjà lu ou entendu ces noms - Mayot ayant notamment battu Cazaux en finale de l'Open d'Australie juniors, en 2020 -, mais sans doute pas autant que Giovanni Mpetshi Perricard (205eme mondial, 20 ans et en photo de l'article), autre demi-finaliste français de Roland-Garros juniors en 2021 avec Fils et Van Assche, qui n'a pas encore réellement passé le cut. Mais ça va venir, soyons-en certains, et ce n'est peut-être qu'une question de mois, après une première victoire en Challenger au Mexique l'an passé... Gabriel Debru (310eme mondial, 18 ans) reste probablement l'autre potentiel à surveiller en priorité, plus que Kyrian Jacquet (214eme mondial, 22 ans), Clement Tabur (235eme mondial, 23 ans), Valentin Royer (276eme mondial, 22 ans) ou Mathys Erhard (333eme mondial, 22 ans.
Filles
En attendant Ksenia Efremova, qui affole déjà le circuit alors qu'elle est à peine adolescente - à quatorze ans, elle vient de gagner un tournoi ITF à Monastir -, on espère toujours qu'Elsa Jacquemot puisse prendre son envol (178eme mondiale, 20 ans). En disputant l'Open d'Australie, par exemple, puisqu'elle disputera les qualifications (comme une grande majorité des noms cités dans cet article).
Derrière, le parcours de Nahia Berecoechea intrigue particulièrement, seule Française de moins de 20 ans dans le top 500 (460eme mondiale, 19 ans). Ça semble plus compliqué pour Carole Monnet (196eme mondiale, 22 ans), Alice Robbe (224eme mondiale, 23 ans), Selena Janicijevic (230eme mondiale, 21 ans) qui peine à percer pour le moment, Margaux Rouvroy (234eme mondiale, 22 ans), Lois Boisson (312eme mondiale, 20 ans), Manon Leonard (380eme mondiale, 22 ans) ou Emeline Dartron (425eme mondiale, 23 ans), mais particulièrement sur le circuit WTA, un embrasement spectaculaire demeure toujours possible.