Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le dimanche 18 septembre 2022 à 08h52
Roger Federer va se retirer des courts à l'issue de la Laver Cup. Mais que va-t-il y faire exactement ?
Depuis jeudi, la planète tennis et le monde du sport tout court sont partagée entre tristesse et admiration. Le grand Roger Federer a donc décidé de raccrocher les raquettes et de tirer sa révérence à 41 ans après de nombreuses années à écumer le circuit, un come-back d'anthologie en en 2017 à l'âge de 35 ans, et 1526 matchs disputés (1251 victoires). L'homme aux 20 Grands Chelems disparaitra d'ici une semaine après avoir disputé la Laver Cup à Londres.
Federer « ne faisait tout simplement pas assez de progrès »
Après plusieurs opérations au genou droit, le Suisse espérait bien sûr revenir une nouvelle fois et disputer un dernier Wimbledon dans son jardin du All England Club où il s'est imposé à huit reprises . Il a essayé de reprendre, de se jauger, mais il était bien trop juste... « Il ne faisait tout simplement pas assez de progrès. Il a 41 ans, il est sur le circuit depuis si longtemps, il a joué plus de 1 500 matchs. Sa retraite est une combinaison de tous ces facteurs », explique dans le quotidien zurichois Tages Anzeiger Severin Lüthi, à la fois ami, entraîneur et capitaine de Federer lors des vingt dernières années.
A la Laver Cup, Federer « va essayer de jouer. En simple ou en double, on verra »
Mais on va voir « Rodgeur » une ultime fois dans cette compétition qu'il a créée, la Laver Cup, du nom de l'ancien illustre joueur australien Rod Laver, dernier joueur à avoir réussi le Grand Chelem et idole de Federer. Enfin, on devrait voir l'ex-numéro 1 mondial... Le week-end prochain, le Suisse au bras génial, à la technique si exquise et d'une élégance inimitable effectuerait un dernier galop à Londres dans la splendide salle de l'O2 Arena. « À la Laver Cup, la semaine prochaine, il va essayer de jouer. En simple ou en double, on verra. Il veut être dans l'équipe et essayer de jouer. Il ne veut pas se mettre en avant, mais je pense que la réaction (du public) risque de nous submerger. Il y aura de la chair de poule à certains moments », confie Lüthi.