Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 11 mars 2022 à 12h26
Mis à l'amende et suspendu avec sursis après son coup de sang d'Acapulco, Alexander Zverev s'en est bien sorti. C'est notamment l'avis de Rafael Nadal, pour qui l'Allemand aurait dû écoper d'une sanction plus lourde.
Il peut s'estimer heureux. Après avoir complètement craqué lors du tournoi d'Acapulco, où il avait frappé à plusieurs reprises la chaise de l'arbitre avec sa raquette après un match de double, Alexander Zverev a « seulement » écopé d'une amende de 25 000 dollars avec sursis et d'une période de probation d'une année de la part de l'ATP, après avoir été d'abord sanctionné d'une amende de 40 000 dollars et du retrait de ses gains mexicains (31 570 dollars). Une sanction bien légère pour beaucoup sur le circuit, à commencer par Rafael Nadal.
Nadal : "Nous devons être des exemples positifs"
"Je suis dans une position difficile. Je suis partagé, parce que j'ai une bonne relation avec Sasha, c'est quelqu'un que j'apprécie. Mais il sait qu'il a eu tort et il l'a reconnu très vite. Ce qui est positif. D'un autre côté, si nous ne sommes pas capables de contrôler ce type de comportement sur le court ni de trouver un moyen de le sanctionner d'une manière plus forte, alors nous, joueurs, pouvons avoir en sentiment d'impunité, a déclaré l'Espagnol en conférence de presse à Indian Wells, où il va affronter Sebastian Korda au deuxième tour. Or, comme dans tous les sports, nous devons être des exemples positifs pour les jeunes qui nous regardent. Alors d'un côté, je ne souhaite pas que Sasha soit puni, mais de l'autre, je voudrais voir des sanctions plus dures pour ce genre de comportement, parce que cela protègera le sport, les officiels et toutes les personnes présentes à un match."
Zverev, qui avait présenté ses excuses après son coup de sang, assure vivre "le pire moment de (sa) carrière" avec cette affaire. "Tout le monde mérite une deuxième chance dans la vie, tout le monde fait des erreurs, mais si tu les répètes, ça signifie que tu n'as pas appris", jure-t-il encore.