Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le vendredi 06 novembre 2020 à 11h38
Prévue le 12 décembre prochain, l'Assemblée générale élective de la Fédération française de tennis a été reportée au 13 février, en raison de la situation sanitaire.
Bernard Giudicelli est assuré de rester président de la Fédération française de tennis pendant deux mois de plus. La FFT a en effet annoncé jeudi que l'Assemblée générale élective, qui devait déterminer qui du président sortant ou de son rival Gilles Moretton serait élu pour les quatre prochaines années, était reportée du 12 décembre au 13 février en raison de la situation sanitaire. « L'état épidémiologique de notre pays, sa dégradation soudaine et les décisions des autorités publiques annoncées par le Président de la République ayant fait l'objet du Décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020 modifient très significativement le contexte dans lequel le Comex (comité exécutif, ndlr) avait décidé de maintenir la date de l'Assemblée générale élective au 12 décembre 2020 et par conséquent le calendrier amont de désignation des délégués devant y siéger. Aussi, le Comex, après avoir considéré l'avis rendu le 2 novembre 2020 par la Commission Fédérale de Surveillance des Opérations Electorales, a décidé du report de l'Assemblée Générale élective au 13 février 2021, après avoir voté la résolution », écrit la Fédération française de tennis dans un communiqué.
"Agir et Gagner 2024" contre "Ensemble pour un autre tennis"
Lors de la dernière élection, en 2017, Bernard Giudicelli avait recueilli 51,9% des voix, contre 48,1% pour Jean-Pierre Dartevelle, et était ainsi devenu le quatorzième président de la Fédération française de tennis, succédant à Jean Gachassin, en poste de 2009 à 2017. Son programme, baptisé « Agir et Gagner 2024 » tourne autour de quatre axes : le développement des clubs, la progression du haut niveau, le renforcement de Roland-Garros et la modernisation de la FFT. Quant à Moretton, président de la Ligue Auvergne-Rhône-Alpes, son programme, baptisé « Ensemble pour un autre tennis », repose sur dix points dont : « réformer la gouvernance de la FFT afin de garantir le retour à la transparence et aux débats d'idées », « conférer aux clubs le droit de vote direct pour les grandes décisions engageant l'avenir du tennis » , « garantir à la France une présence digne de son rang et de son histoire au sein des instances internationales du tennis », ou encore « restaurer le dialogue entre les élus et nos joueuses et joueurs professionnels afin de rétablir l'union dans la grande famille du tennis. » Qui l'emportera ? Réponse le 13 février !