Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le vendredi 03 février 2023 à 09h51
Nick Kyrgios s'est présenté devant le tribunal de Canberra après avoir été accusé d'agression par ancienne compagne.
On ne l'a pas vu sur les courts de l'Open d'Australie, chez lui, mais Nick Kyrgios continue de faire parler. Le facétieux joueur de 27 ans avait dû renoncer la mort dans l'âme au premier Grand Chelem de la saison où il comptait briller sur la lancée d'une belle saison 2022. Le chouchou australien était blessé au genou gauche et avait étalé sa peine devant les journalistes. « Je suis dévasté parce que je joue sans doute le meilleur tennis de ma carrière. C'est juste brutal », avait notamment confié le finaliste de Wimbledon et vainqueur en double de l'Open d'Australie l'an passé.
Kyrgios admet avoir poussé son ex-compagne
Le 20eme joueur mondial s'est présenté, en béquilles, vendredi au tribunal de Canberra suite à l'accusation d'agression de son ancienne compagne, une audience plusieurs fois reportée , afin de permettre une évaluation de la santé mentale de Kyrgios, qui a admis avoir souffert de dépression. Celui qui est sujet aux grosses colères sur le court mais aussi aux coups magnifiques a plaidé coupable, a admis avoir agressé Chiara Passari le 10 janvier 2021 en la poussant au sol après une vive dispute, et il a échappé à une condamnation.
Un « unique geste stupide »
Au tribunal de la capitale australienne, le psychologue Sam Borenstein a expliqué que Nick Kyrgios souffrait d'une dépression grave et récurrente, causant notamment des pensées autodestructrices, des insomnies, une agitation et un sentiment de culpabilité. D'après lui, le tennisman a eu notamment recours à l'alcool pour faire face à la situation, mais fait désormais des progrès dans la gestion de sa santé mentale. « Au moment où nous parlons, sa santé mentale s'est améliorée de manière significative », a déclaré le psychologue. Puis la juge Beth Campbell a finalement prononcé un non-lieu, arguant que Kyrgios avait mal agi mais que l'infraction n'avait pas été planifiée ou préméditée. Et qu'il s'agissait d'un « unique geste stupide » commis par un jeune homme tentant de se sortir d'une situation tendue.