Thomas Siniecki, Media365 : publié le dimanche 29 octobre 2023 à 21h16
Le Masters 1000, qui débute lundi dans la grande salle de la capitale, s'y tient depuis 1986. Plus pour longtemps ?
En vue de la saison 2025, qui doit marquer un changement au sein du calendrier ATP, le Masters 1000 de Bercy bénéficiera-t-il toujours de la même place dans le calendrier, et surtout du même statut ? Gilles Moretton, le président de la Fédération Française, n'a "pas peur de perdre le tournoi, mais il faut s'adapter aux standards" : "Si on ne progresse pas, on régresse. La plupart des Masters 1000 sont combinés avec un autre tournoi féminin, avec des tableaux de 96 joueurs. La seule exception, c'est nous et Monte-Carlo. Il faudra donc répondre aux exigences légitimes de l'ATP." En effet, à Indian Wells, Miami (mars), Madrid, Rome (avril et mai) et Cincinnati (août), les garçons comme les filles sont présents, donnant à ces rendez-vous des allures de mini-tournoi du Grand Chelem.
Moretton : "On ne manquera pas de le faire savoir"
Seuls Montréal et Toronto (début août) font exception au Canada, en vertu d'une alternance annuelle qui envoie alternativement ces messieurs et dames au Québec ou en Ontario, ainsi que Shanghai (octobre) qui vient juste de récupérer sa place au calendrier après quatre ans d'absence. Clairement, c'est plutôt le lieu du Masters 1000 de la capitale qui serait en danger, car il est impossible de faire mieux malgré la rénovation de la salle il y a quelques années : un court central et deux autres au sous-sol, très petits (surtout un) et effectivement pas très au niveau du standing d'un grand tournoi moderne. L'Equipe, cet été, évoquait La Défense Arena ou le Groupama Stadium à Lyon pour hériter de l'organisation. "Quand on aura fait un choix, on ne manquera pas de le faire savoir", conclut Moretton.