Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 14 décembre 2023 à 19h29
L'ATP a décidé de récompenser Simona Vagnozzi et Darren Cahill, les entraîneurs de Jannik Sinner, pour le trophée de coach de la saison. Un choix à propos duquel Novak Djokovic, étonné que le prix ne soit pas revenu à son entraîneur Goran Ivanisevic, a commenté avec beaucoup d'ironie sur les réseaux sociaux.
Simona Vagnozzi et Darren Cahill, meilleurs entraîneurs de la saison. Jannik Sinner, auteur d'une fin de saison époustouflante avec notamment des titres à Pékin, Vienne, Toronto et la victoire finale en Coupe Davis alors que l'Italie n'avait soulevé le Saladier d'Argent qu'une seule fois dans son histoire, il y a de cela 47 ans, a permis à ses deux coachs d'être récompensés par l'ATP. Beau joueur, Novak Djokovic n'a pas manqué de féliciter le tandem composé de l'Italien et de l'Australien pour leur "grande saison avec Jannik". Le numéro 1 mondial garde néanmoins en travers de la gorge que le duo ait été préféré à son propre entraîneur : Goran Ivanisevic. Sur Instagram, tout de suite après avoir adressé ses félicitations aux entraîneurs du numéro 4 mondial, le Serbe a commenté avec beaucoup d'ironie cette décision de l'ATP de ne pas attribuer le trophée de meilleur entraîneur à son coach croate, aux côtés duquel il a notamment ajouté cette saison trois sacres en Grand Chelem supplémentaires (Open d'Australie, Roland-Garros et US Open) à une collection qui en présente désormais vingt-quatre.
Djokovic : "Remporter le titre de n°1 mondial en fin de saison, trois Majeurs, le Masters et écrire l'histoire de ce sport n'est pas assez mon cher coach..."
Mais pas uniquement puisque le meilleur joueur de tous les temps pour la grande majorité des spécialistes a également remporté un nouveau Masters, et sachant qu'il termine de nouveau l'année au sommet du classement. "Goran, j'imagine qu'on doit gagner quatre tournois du Grand Chelem sur quatre (NDLR : Passé à un titre de nouveau de réussir le Grand Chelem calendaire, il a uniquement échoué à Wimbledon, où il s'est incliné en finale face à son rival et dauphin au classement Carlos Alcaraz) afin que peut-être (peut-être seulement), tu puisses être considéré comme le coach de l'année. Remporter le titre de n°1 mondial en fin de saison, trois Majeurs, le Masters et écrire l'histoire de ce sport n'est pas assez mon cher coach...", a ironisé le "Djoker", qui ne décolère pas.