Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 15 février 2025 à 13h20
Suspendu trois mois pour dopage, l'Italien Jannik Sinner, numéro un mondial, n'a ensuite pas tardé avant de partager sa première réaction.
C'est l'information du jour. Ce samedi, l'Italien Jannik Sinner, actuel numéro un mondial, a été suspendu pour une durée de trois mois, suite à un contrôle antidopage positif remontant au mois de mars 2024. Une suspension sous la forme d'un "accord de règlement" conclu entre le principal intéressé et l'Agence mondiale antidopage (AMA). L'instance a également précisé, dans son communiqué : "Selon les termes de l'accord, M. Sinner purgera sa période d'inéligibilité du 9 février 2025 à 23h59 au 4 mai 2025." En sachant que quatre jours ont d'ores et déjà été purgés par le Transalpin. Ce dernier n'a ensuite pas tardé avant de livrer sa toute première réaction, à travers son propre communiqué : "Cette affaire planait au-dessus de moi depuis près d'un an et la procédure promettait d'être encore longue, avec une décision peut-être seulement à la fin de l'année"
Sinner : "J'ai toujours accepté d'être responsable de mon équipe"
Sinner a également confié : "J'ai toujours accepté d'être responsable de mon équipe et je réalise que les règles strictes de l'AMA sont une protection importante pour le sport que j'aime." Dans ce même communiqué, l'avocat de Jannik Sinner a également réagi : "Je suis ravi que Jannik puisse enfin mettre cette expérience éprouvante derrière lui. L'AMA a confirmé les faits établis par le Tribunal indépendant. Il est clair que Jannik n'avait aucune intention, aucune connaissance et n'a obtenu aucun avantage concurrentiel. Malheureusement, des erreurs commises par des membres de son équipe ont conduit à cette situation." Cette suspension a fait réagir. A l'image de l'Australien Nick Kirgios, qui a affiché sa déception, dans un message publié sur son compte X (ex-Twitter) officiel : « Alors, l'AMA a annoncé que ce serait une suspension de un à deux ans. De toute évidence, l'équipe de Sinner a fait tout ce qui était en son pouvoir pour aller de l'avant et prendre une suspension de trois mois, sans perdre de titre, sans perdre de prize money. Coupable ou pas ? Triste journée pour le tennis. L'équité dans le tennis n'existe pas. »