Thibaut Simon, Media365 : publié le samedi 11 octobre 2025 à 16h40
Qualifié pour la première fois de sa carrière en finale d'un Masters 1000, Valentin Vacherot est revenu sur son exploit face à Novak Djokovic ce samedi.
L'exploit d'une vie, tout simplement. En dominant Novak Djokovic après 1h40 de jeu (6-3, 6-4) en demi-finale du Masters 1000 de Shanghai, Valentin Vacherot a réalisé une performance que peu de joueurs ont réussi dans leur carrière. Battre le roi serbe, 5e mondial et joueur le plus titré en Grand Chelem (24). A la fin du match, les émotions étaient au rendez-vous, surtout après les quelques mots adressés au Monégasque de la part de Djokovic. « Il m'a dit que je méritais ma victoire, que c'était fou à quel point j'avais été solide physiquement et mentalement. D'entendre ça de sa bouche et même d'y repenser maintenant, ça met la chair de poule. » Désormais, c'est une finale qui l'attend dans un scénario des plus improbables que l'histoire du tennis ait connue jusqu'ici, puisqu'il affrontera ce dimanche son cousin, Arthur Rinderknech, tombeur de Daniil Medvedev (4-6, 6-2, 6-4).
Des qualifications à la finale, Vacherot trace sa route
Personne n'aurait misé un centime sur un tel parcours de Valentin Vacherot à Shanghai. Avant Djoko, le Monégasque de 26 ans s'était offert de jolis nom sur les courts chinois. Bublik, Griekspoor ou encore Rune en quart de finale. Des performances qui lui permettront dès lundi d'entrer dans le top 100 et de même entrevoir une 40e place s'il venait à battre son cousin en finale. Face à Djokovic ce samedi, Vacherot a très vite pris conscience de ce qu'il était en train de vivre. Le premier break en faveur du Serbe dès l'entame du match ne l'a pas perturbé. « Là où je suis très content, c'est que je n'ai mis qu'un jeu à m'adapter et je l'ai débreaké tout de suite. Le match a commencé à un partout, et à partir de là, c'était une bataille, avec trois-quatre jeux très physiques au premier set », a-t-il confié dans les colonnes de L'Equipe après la rencontre.
Content de son niveau et de son état physique - il avait remporté trois matchs en trois sets avant sa demi-finale - Vacherot n'a pas puisé dans ses ressources en vue de la finale. « Ça fait du bien de le faire en deux sets cette fois. Parce qu'à chaque fois qu'il a fallu servir pour conclure les sets, ça tremblait dans la main, mais j'ai géré ça d'une manière magnifique. » Sûr de sa force, il sait également que le mental joue une part importante dans sa quête de succès en Chine. « Je ne cogite pas trop, je crois en moi-même quand je suis mené. » Mené à cinq reprises d'une manche (en comptant les qualifications), Vacherot a toujours su relever la tête et imposer son style. Ce dimanche, il tentera d'entrer dans l'histoire, même si la pression sera différente face à son cousin Arthur Rinderknech.













