ATP - Shanghai : Monfils dans l'histoire du tournoi

ATP - Shanghai : Monfils dans l'histoire du tournoi ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 08 octobre 2024 à 10h12

Vainqueur d'Ugo Humbert ce mardi dans un duel franco-français, Gaël Monfils est devenu à 38 ans le deuxième joueur le plus âgé à se hisser en 8emes de finale du Masters 1000 chinois après Roger Federer en 2019. Le vétéran français, qui retrouvera Carlos Alcaraz au tour suivant, assure qu'il n'en serait pas là s'il n'était pas un tel passionné de tennis.

Gaël Monfils est éternel. Ugo Humbert, battu en trois sets par son aîné mardi au 3eme tour du Masters 1000 de Shanghai alors qu'il restait sur une finale (perdue contre Arthur Fils) à Tokyo, a pu une nouvelle fois le constater. Peut-être que Carlos Alcaraz, que retrouvera le vétéran français au prochain tour deux mois après une défaite qui lavait fait perdre ses nerfs comme jamais, en aura lui aussi un nouvel aperçu, il faut le souhaiter. En attendant, l'intéressé, lui, prend toujours autant de plaisir sur les courts. Et à plus de 38 ans, il est toujours capable aujourd'hui de battre tous les joueurs du circuit, les meilleurs compris. A un âge où beaucoup de ses confrères ont déjà raccroché (parfois même depuis longtemps), "La Monf'" continue également d'écrire l'histoire du tennis. Mardi, après avoir joué un vilain tour à son jeune compatriote, certes diminué par une blessure à la jambe gauche dans la dernière manche, le Parisien est ainsi devenu le deuxième joueur le plus âgé depuis la création de ce Masters 1000 de Shanghai à se hisser au quatrième tour (8emes de finale). Seul le devance un certain Roger Federer.

Monfils : "Carlos a retrouvé une confiance absolue"

Comme le légendaire suisse, Monfils doit avant tout cette incroyable longévité à un atout majeur : son amour du tennis. Il l'a d'ailleurs encore clamé mardi après sa victoire. "Le secret ? C'est la passion. J'ai la passion de jouer au tennis, et en plus d'être passionné, je sais être patient. Parce que parfois, ça ne fonctionne pas comme je le souhaiterais, mais je reste discipliné, je continue de travailler et je m'appuie sur tout ce que fait mon équipe pour tenter de toujours obtenir le meilleur de moi. Et à l'arrivée, c'est facile, car j'adore ce sport", s'amuse l'ancien numéro 8 mondial, qui s'attend à un défi plus grand encore qu'à Cincinnati face à un Alcaraz redevenu pratiquement injouable. "Chaque jour est différent, Carlos rejoue très bien, il a retrouvé une confiance absolue, il vient de gagner à Pékin, il enchaîne les victoires donc ça va être très difficile, c'est certain".

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