Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 27 septembre 2024 à 15h02
Tombeur de Giovanni Mpetshi Perricard à Pékin pour leur tout premier affrontement (6-4, 6-4), Carlos Alcaraz avoue que "ce n'était pas facile" face au géant français.
Il a évité l'écueil. Alors que plusieurs joueurs engagés le week-end dernier dans la Laver Cup ont été éliminés d'entrée lors de cette tournée asiatique, comme Frances Tiafoe, Félix Auger-Aliassime ou encore Taylor Fritz, sorti par Arthur Fils à Tokyo, Carlos Alcaraz a fait honneur à son rang, vendredi à Pékin. L'Espagnol, grand artisan de la victoire des Européens contre le reste du monde lors de la Laver Cup, a dominé le Français Giovanni Mpetshi Perricard (6-4, 6-4 en 1h21), pour leur tout premier affrontement sur le circuit. Et le numéro 3 mondial, plus âgé de quelques mois, avoue qu'il craignait un peu le Lyonnais, 51e au classement ATP, notamment en raison de son énorme service.
"C'est un joueur très puissant"
"Le plan était simplement de faire autant de retours que possible, a ensuite confié « Carlitos ». Et honnêtement, ce n'était pas facile. Il servait à 230 ou 240 km/h presque à chaque service. Au deuxième set, il était à 210 ou 215 km/h. Ce n'était donc pas facile de jouer contre lui. C'est un joueur très puissant. Il fait de gros services, il frappe fort depuis la ligne de fond de court. Je devais donc être très concentré. C'était le plan. Essayer de ne pas faire trop d'erreurs et jouer de manière agressive depuis la ligne de fond de court."
Une tactique qui a donc fonctionné face à un géant tricolore (2,03m) auteur « seulement » de 7 aces, contre 5 pour Alcaraz, et dont le service était moins performant qu'à l'accoutumée. Car il a accumulé 6 doubles fautes, et n'a pas passé que 44% de premières balles. Insuffisant pour espérer faire douter un joueur ce calibre. Mais Mpetshi Perricard n'a pas à rougir, et aura encore l'occasion de se montrer lors de cette fin de saison, une saison qu'il avait débuté au 205e rang.