ATP - Monte-Carlo : Alcaraz se méfie de Fils

ATP - Monte-Carlo : Alcaraz se méfie de Fils ©Icon Sport, Media365
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Aurélien Canot, Media365, publié le jeudi 10 avril 2025 à 16h27

Qualifié sans trembler pour un quinzième quart de finale en Masters 1 000, Carlos Alcaraz affrontera Arthur Fils vendredi. Le numéro 2 mondial s'attend à un match très difficile, d'autant que le public monégasque sera derrière le Français.

Les deux hommes sévissent sur le circuit depuis déjà plusieurs années maintenant. Pourtant, ils ne se sont jamais retrouvé face à face. Une série qui prendra fin vendredi. Le quart de finale vedette de ce Masters 1 000 de Monte-Carlo mettra en effet aux prises Carlos Alcaraz et Arthur Fils avec donc au menu le tout premier affrontement entre le prodige espagnol de 21 ans et la pépite française, plus jeune d'un an (20 ans) que son futur adversaire. Un duel qui s'annonce assurément passionnant. Surtout à voir la manière dont le numéro 3 mondial comme notre meilleur représentant du moment, et 15e, lui, dans la hiérarchie avant le tournoi, ont validé jeudi leur billet pour les quarts (NDLR : Le quinzième en carrière dans la catégorie pour Alcaraz, le troisième de rang pour Fils), aux dépens respectivement de Daniel Altmaier et du terrible Andrey Rublev, vainqueur il y a deux ans sur le Rocher mais passé à la moulinette par le Francilien. "Carlitos", et pour cause, n'a pas assisté à la démonstration du protégé d'Ivan Cinkus.

Alcaraz : "Le niveau d'Arthur est très élevé"

Cela ne l'empêche pas de savoir l'ampleur de la tâche qui l'attend vendredi, même s'il se réjouit d'enfin pouvoir se frotter au jeune Tricolore qui monte. "Cela va être intéressant, Arthur est un joueur qui joue très bien, j'ai vu certain de ses matchs, son niveau est très élevé. C'est la première fois que je vais l'affronter et je suis très excité de le jouer", a avoué le quadruple vainqueur en Grand Chelem au micro d'Eurosport, sans cacher que le soutien dont bénéficiera Fils (qui découvrira lui le court central) lors de ce quart de finale n'est pas vraiment pour le rassurer. "Cela va être difficile pour moi, parce que nous sommes en France et le public va être de son côté. Il va vraiment falloir que je joue bien".

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