Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 20 septembre 2022 à 11h44
Avant de disputer le Moselle Open pour la première fois, Daniil Medvedev, le plus français des Russes, a évoqué ses liens très particuliers avec son pays d'adoption.
Dépossédé de sa place de numéro un mondial par Carlos Alcaraz à New York, où l'Espagnol lui a aussi succédé au palmarès, Daniil Medvedev, éliminé par Nick Kyrgios en huitièmes de finale de l'US Open, effectue son retour à la compétition à Metz cette semaine après un repos forcé en raison de la Coupe Davis, dont les Russes, tenants du titre, ont été exclus suite à l'invasion de l'Ukraine. "J'avais oublié qu'il y avait la Coupe Davis et je pensais que c'était direct après l'US Open. Là, c'est dangereux de venir sans entraînement. Mais j'ai eu le choix entre faire trois semaines de préparation et aller à Metz pour prendre du rythme", explique dans les colonnes du Parisien celui qui pointe aujourd'hui au quatrième rang mondial.
"J'aime bien jouer en France"
Le plus français des Russes, qui parle parfaitement la langue de Molière, réside dans le sud du pays depuis de nombreuses années et collabore avec un entraîneur français (Gilles Cervara), va disputer le Moselle Open pour la toute première fois. "J'aime bien jouer en France, j'ai un grand lien avec la France, toute mon équipe sportive est française", rappelle Medvedev, avant d'évoquer sa relation avec le coach tricolore, élu meilleur entraîneur du circuit en 2019 : "On a grandi ensemble. Si quelque chose marche moins bien, ou si on sent moins de motivation, on peut toujours se séparer. Mais on veut grandir encore beaucoup plus tous les deux."
Il veut récupérer le trône
Le joueur de 26 ans a également évoqué ses ambitions pour cette fin de saison, à commencer par la reconquête du trône : "J'aime bien les cinq tournois qui arrivent avant la fin de saison. Il y a l'espace pour gagner beaucoup de points. Si j'en gagne 3 000 en fin de saison sans Grand Chelem, ça peut aider à revenir n°1. Je suis très motivé." Pour y arriver, il ne faudra pas se manquer, puisqu'il possède actuellement 5 065 points contre 6 740 pour Alcaraz, qui a "un niveau de jeu énorme. Ce qu'il fait, c'est un truc de malade", reconnaît-il encore.