ATP - Marseille : Bonzi a vu du positif

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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 06 février 2024 à 11h54

Encore sorti dès le premier tour (pour la septième fois de suite), lundi à Marseille, où il avait atteint la finale l'an dernier, Benjamin Bonzi retient néanmoins du positif de sa défaite contre Shevchenko. Et le Gardois qui n'a plus gagné sur le circuit depuis août dernier de se dire qu'il est peut-être sur la bonne voie en dépit de cette nouvelle déception.

Fâché avec son tennis depuis le début de la saison (et même davantage encore), Benjamin Bonzi (27 ans) sait que la route sera longue et qu'il devra s'armer de patience avant de retrouver et son meilleur tennis et le plaisir de jouer. La nouvelle défaite du Gardois, de surcroît sur ce court du Palais des Sports de Marseille qu'il aime tant et où il avait disputé la finale de la dernière édition de l'Open 13, ne va évidemment pas dans le sens de cette quête de l'ancien membre du Top 50 aujourd'hui relégué au-delà de la 100eme place mondiale (il est 126eme). En tout cas sur le papier. En effet, si le protégé de Lionel Zimbler, invité par les organisateurs (sans quoi, il aurait dû disputer les qualifications) s'est de nouveau incliné, lundi contre un Alexander Shevchenko réglé comme du papier à musique, en premier lieu au service, et a subi du même coup sa huitième défaite de rang et quitté un tournoi d'entrée pour la septième fois d'affilée, il ne retient pas pour autant que du négatif de ce nouveau revers. Bonzi, qui n'a désormais plus goûté à la victoire sur le circuit depuis le dernier US Open, le 30 août dernier contre Eubanks, estime ainsi qu'il est peut-être sur la bonne voie.

Bonzi : "Il faudrait plus de lâcher prise"

"C'est un match qui me ressemble un peu plus par rapport aux dernières semaines (...) On a eu une très bonne qualité de service tous les deux, j'ai essayé d'être agressif, de lui enlever du temps", analysait ainsi le joueur, au ralenti depuis sa longue absence après sa blessure au poignet gauche à Monte-Carlo en avril. Bonzi ne peut toutefois pas se satisfaire de cette prestation encourageante de lundi face au Kazakh, et il le sait. "Cela reste une défaite, il en manque toujours, il y a un manque de confiance, mais je me rapproche de mon niveau." "Cela se joue à pas grand-chose", a d'ailleurs avoué lundi le Nîmois, conscient qu'il doit franchir un cap s'il veut redevenir l'excellent joueur qu'il était encore au début de l'année dernière, lorsqu'il avait buté sur la dernière marche à Marseille, battu par Hubert Kurkacz. Un déclic que Bonzi, trop fébrile une nouvelle fois sur les points les plus importants de la rencontre et qui doit mieux faire au filet, doit avant tout trouver mentalement. "Il faudrait plus de lâcher prise à certains moments en y allant en débranchant le cerveau." Ce qu'il n'a pas su faire suffisamment de nouveau contre Shevchenko.

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