Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 14 novembre 2023 à 13h04
Si Novak Djokovic - déjà en quête d'un septième Masters record - réussit à conserver son niveau durant les deux prochaines saisons, il peut encore ancrer un peu plus son mythe dans l'histoire du tennis.
Grand Chelem : La quête ultime
L'objectif est aussi absolu qu'évident, puisque Novak Djokovic compte désormais deux longueurs d'avance sur Rafael Nadal au décompte des sacres suprêmes (24 contre 22 et 20 pour Roger Federer) : le Grand Chelem, à proprement parler, seulement accompli par Rod Laver en 1969.
Le Serbe n'a mathématiquement jamais été aussi près qu'en 2021, quand Daniil Medvedev l'en a privé à la surprise générale en finale de l'US Open (6-4, 6-4, 6-4). A posteriori, on peut aussi penser qu'il fut encore plus proche cette année, puisque sa seule finale perdue à Wimbledon a été dantesque en cinq manches face à Carlos Alcaraz (1-6, 7-6, 6-1, 3-6, 6-4).
Nombre de titres : Objectif 2025 ?
Jimmy Connors reste le recordman global de trophées avec 109 succès, devant les 103 de Roger Federer et les 97 de Novak Djokovic, qui en a obtenu six cette année. S'il maintient ce rythme en 2024, il égalerait donc le Suisse. Mais s'il veut passer la vitesse supérieure, puisqu'il sera a priori autorisé aux Etats-Unis dès l'hiver, il lui faudrait retrouver ses bases de 2011 (dix titres) ou 2015 (onze titres).
Le nombre de matchs remportés pourrait aussi en découler, mais plus difficilement tout de même : 1 274 pour Jimmy Connors, 1 251 pour Roger Federer et 1 084 pour Novak Djokovic. Il a gagné 52 fois cette saison (ce sera donc 56 au maximum) contre 70 en 2011 et 82 en 2015.
Paris 2024 : La cerise sur le gâteau ?
Même s'il ne faut jurer de rien au vu de sa longévité saisissante, Novak Djokovic aura 41 ans à l'été 2028. C'est donc bien Paris 2024 qui représentera une forme d'occasion unique l'année prochaine pour le Serbe, déjà médaillé de bronze à Pékin en 2008.
A Roland-Garros, il ne visera rien d'autre que l'or, comme Rafael Nadal l'avait lui obtenu en 2008 puis Andy Murray chez lui à Wimbledon en 2012, face à Roger Federer en finale (puis encore en 2016). C'est également l'opportunité de supplanter le Suisse, une fois de plus, lui qui n'a été sacré qu'en double en 2008. Comme Rafael Nadal, aussi, en 2016, ce qui donnera assurément des idées de doublé à "Djoko".