Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 31 mars 2022 à 16h22
Lors de son procès en faillite, Boris Becker a lâché une confession désarmante au sujet de ses anciens trophées.
Il est l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du tennis et il est aujourd'hui en grande difficulté financière. A 54 ans, Boris Becker, ancien numéro 1 mondial et vainqueur de 6 tournois du Grand Chelem (Wimbledon en 1985, 1986 et 1989, l'US Open en 1989 et l'Open d'Australie en 1991 et 1996) peut faire peine à voir. L'Allemand, déclaré en faillite personnelle en juin 2017, est accusé de fraudes fiscales liées à sa banqueroute. L'ancien champion n'aurait pas respecté ses obligations de divulgation d'informations (bancaires, notamment) et il risque jusqu'à 7 ans de prison.
Becker ne sait pas où se trouvent ses trophées de Wimbledon
« Boum Boum » Becker aurait dissimulé plusieurs propriétés, environ 2,1 millions d'euros, et il est également accusé de ne pas avoir remis certains de ses trophées de Wimbledon et de l'Open d'Australie afin de régler ses dettes. En juillet 2019, 82 articles dont d'autres trophées et souvenirs personnels avaient été vendus aux enchères et rapporté 765 000 euros. Une somme destinée à éponger une partie des dettes accumulées par l'ancien triple lauréat de Wimbledon.
Wimbledon, justement, Boris Becker a assuré qu'il ne savait pas où se situaient les trophées des trois tournois qu'il a remportés en 1985, 1986 et 1989 sur le gazon londonien. Des confessions terribles réalisées ces derniers jours lors de son procès en faillite au tribunal de Southwark à Londres. L'Allemand, ancien entraîneur Novak Djokovic, a toutefois concédé qu'il rendrait ses trophées s'il savait où ils se trouvaient. Becker a également indiqué devant la cour londonienne qu'il avait encore en sa possession « beaucoup » des récompenses et souvenirs accumulés tout au long des 15 années passées sur le circuit mondial.
Becker : « Les trophées ne représentent pas tant que ça quand on joue »
« Pour les joueurs, ce qui compte, c'est la victoire », a souligné l'ancien cador de la petite balle jaune, resté 12 semaines numéro 1 mondial. « Les trophées ne représentent pas tant que ça quand on joue », a-t-il lâché afin d'expliquer la perte de ces coupes. Les créanciers aimeraient notamment mettre la main sur deux de ses trois coupes remportées à Wimbledon, ses deux trophées de l'Open d'Australie et sa médaille d'or glanée en 1992 aux Jeux Olympiques de Barcelone.