Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 14 mars 2025 à 20h06
S'il était resté un peu caché en ce début d'année, le jeune Français est ressorti à un moment tout à fait opportun.
Arthur Fils, s'il n'a pas réussi à vaincre Daniil Medvedev jeudi en quarts de finale du Masters 1000 d'Indian Wells, n'en a peut-être pas moins connu un des moments les plus fondateurs de sa carrière encore toute fraîche. Dominé au tie-break du troisième set (6-4, 2-6, 7-6), il doit désormais enchaîner, comme il l'a lui-même indiqué au sortir de cette défaite frustrante mais forcément encourageante : "Quand on joue du fond en rythme contre lui, c'est un des meilleurs joueurs au monde, si ce n'est le meilleur. Donc j'ai essayé de varier un peu, parce que sinon j'aurais pu prendre deux sets assez rapidement. Il fallait changer, et j'ai réussi à pas mal le faire ; je me retrouve devant au troisième, donc ça montrait que j'étais sur la bonne voie."
"On dit qu'on apprend toujours plus dans les défaites..."
Heureusement, l'autre Masters 1000 américain du mois de mars, celui de Miami, arrive assez vite. Dès la semaine prochaine, en Floride, le futur n°1 français (il sera 18e mondial lundi et Ugo Humbert 20e) remettra le couvert : "Je n'y pense pas pour le moment, donnez-moi un jour et la semaine prochaine, on va de nouveau s'entraîner dur. Et ce sera peut-être encore mieux là-bas. J'ai eu trois victoires et aussi cette défaite, malheureusement, mais c'est sûr que c'est une bonne semaine."
S'il consent qu'il peut toujours mieux faire, le joueur de 20 ans doit garder le positif et sait que ça fait partie d'une de ses meilleures semaines depuis le début de la saison : "C'était un bon tournoi, et on dit qu'on apprend toujours plus dans les défaites... Là, il y a pas mal de choses à apprendre." Vainqueur de deux ATP 500 à Hambourg puis Tokyo sur la deuxième partie de saison passée, où il avait également atteint les huitièmes de finale à Wimbledon, Arthur Fils restait aussi sur un huitième de finale au Rolex Paris Masters en novembre. C'était alors, déjà, le meilleur résultat de sa carrière en Masters 1000, un plafond qui vient donc de s'élever encore un peu.