Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 12 mars 2025 à 15h30
Qualifié pour son premier quart de finale en Masters 1000 à Indian Wells, Arthur Fils, grand supporter du PSG, a joué en même temps que les Parisiens à Liverpool en Ligue des champions. Et il a vécu d'une drôle de manière leur victoire à Anfield...
Présent en quarts de finale d'un Masters 1000 pour la première fois de sa carrière, Arthur Fils a dû batailler pour y parvenir à Indian Wells, s'imposant en trois manches et 1h50 de jeu face à Marcos Giron mardi soir (6-2, 2-6, 6-3). Avec le public contre lui, puisqu'il soutenait logiquement le Californien lors d'un match interrompu à plusieurs reprises par la pluie. L'ambitieux Français de 20 ans, deuxième joueur né en 2004 ou après à atteindre les quarts d'un tournoi de cette importance, avait aussi un peu la tête ailleurs, comme il l'a ensuite reconnu.
Car au même moment, le PSG, son club de cœur, affrontait Liverpool en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Et Ivan Cinkus, co-entraîneur de Fils avec Sébastien Grosjean, a dû le mettre en garde, parce que l'Essonnien était un peu trop absorbé par la prestation des Parisiens à Anfield, qui menaient 1-0, grâce à Ousmane Dembélé, quand il est entré sur le court...
« Je ne savais même pas que Paris s'était qualifié »
« C'est dingue parce qu'il y avait le match dans les vestiaires, on regardait un peu tous, et moi j'étais vraiment à fond lors de la première mi-temps. Et puis après il y a Ivan qui est venu et qui m'a dit : arrête de regarder, parce que tu vas perdre trop d'énergie ! Donc je suis allé sur le terrain, je ne savais même pas que Paris s'était qualifié », a ensuite déclaré celui qui n'a donc pu voir la qualification des joueurs de Luis Enrique, qui ont survécu à la séance de tirs au but grâce à un grand Gianluigi Donnarumma.
Mais Arthur Fils, qui affrontera Daniil Medvedev pour une place dans le dernier carré, a tout de même fini par être informé du résultat. « Lors de la deuxième interruption (le match a été retardé trois fois par les averses), mon coach physique est venu et m'a dit : allez, on fait comme Paris aujourd'hui, ça va être dur mais on se qualifie. À ce moment-là, je savais », a conclu le 21e joueur mondial, tout sourire.