Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 11 mars 2025 à 17h20
Alors qu'il a rendez-vous avec Marcos Giron ce dimanche lors des huitièmes de finale du Masters 1000 d'Indian Wells, Arthur Fils entend faire briller les couleurs françaises en Californie en se montrant ambitieux.
Il n'y a plus que lui côté Français à Indian Wells. Après avoir sauvé une balle de match face à Lorenzo Musetti, Arthur Fils va désormais défier Marcos Giron dans le cadre des huitièmes de finale du Masters 1000 d'Indian Wells. Alors qu'il atteint ce stade de la compétition pour la deuxième fois de sa carrière après Paris-Bercy en fin de saison passée, le natif de Bondoufle compte bien passer ce cap contre un adversaire moins bien classé que lui. Pour cela, il compte tirer le maximum de confiance de son succès face au 15eme joueur mondial. « J'aime bien jouer contre les très bons joueurs, a-t-il confié au quotidien L'Equipe. C'est là qu'on peut se jauger, savoir où il faut progresser, et puis ce sont toujours des matches à rebondissements, jamais très faciles. J'aime ce style de match où je ne vais pas entrer sur le terrain et marcher sur les mecs. » Si les résultats du début de saison n'ont pas toujours été ceux escomptés, avec un abandon au troisième tour de l'Open d'Australie ou encore une élimination d'entrée à Dubai, le Francilien commence à toucher les bénéfices d'un encadrement renforcé.
Fils : « Je continue à progresser »
Il peut notamment compter sur un duo d'entraîneur composé de Sébastien Grosjean et Ivan Cinkus. « C'est une mentalité différente, a-t-il affirmé auprès de l'AFP au sujet de celui qui a notamment entraîné Marin Cilic. Ça change de la mentalité française où on va passer par cent chemins pour te dire quelque chose. S'il veut me dire que je suis nul et que je joue mal, il va me le dire et il aura raison. » Des moyens qui doivent servir l'ambition débordante d'un joueur qui sera le numéro 1 français dès ce lundi en passant devant Ugo Humbert. S'il concède que « c'est cool », il assure que « ce n'est pas (son) objectif principal ». « Ça veut juste dire que je continue à progresser, affirme Arthur Fils. C'est bien, il faut continuer. » Une volonté d'aller toujours plus haut qui est confirmée par son agent Philippe Weiss. Ce dernier assure que son client « fait tout pour optimiser son potentiel » grâce à un encadrement qui lui est totalement dévoué, lui qui n'a que 20 ans. C'est sur le court qu'il devra traduire les paroles en actes et ce dès ce dimanche face à « un bon bagarreur » tel Marcos Giron.