Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 25 avril 2022 à 10h35
Battu par Andrey Rublev à Belgrade pour sa toute première finale de l'année, Novak Djokovic a expliqué qu'il avait été touché par les séquelles d'une "maladie", sans en dire plus.
Le 87e titre attendra. Opposé dimanche à Andrey Rublev pour sa toute première finale de l'année, Novak Djokovic s'est incliné en trois manches chez lui à Belgrade (6-2, 6-7[4], 6-0), et devra donc encore patienter avant de soulever son 87e trophée sur le circuit ATP. Mais ce nouveau revers a surtout de quoi inquiéter, à moins d'un mois du début de Roland-Garros. Avant de débarquer dans sa ville natale, il n'avait gagné que deux matchs, à Dubaï, contre Musetti et Khachanov, pour autant de défaites, face à Vesely aux Emirats puis à Monte-Carlo, où il s'est fait sortir d'entrée par Davidovich Fokina. Tombeur à Belgrade de ses compatriotes Djere et Kecmanovic, il a pris sa revanche sur Khachanov, après un nouveau match en trois sets, et s'est donc incliné en finale.
Son métabolisme "affecté"
Complètement à plat lors du troisième acte, le numéro un mondial a expliqué qu'il avait été touché par les séquelles d'une "maladie", sans vouloir en dire plus, précisant juste qu'elle avait "affecté son métabolisme pendant plusieurs semaines avant Monte-Carlo." Et ce serait pour cela qu'il n'a "pas pu livrer un meilleur combat au troisième set. Je suis reste à sec", a-t-il expliqué, avant de se projeter sur les prochaines échéances : "J'ai gagné trois matchs, et cela me servira pour la suite de la saison sur terre battue. Les choses progressent, lentement mais sûrement. J'espère être prêt pour Paris." Des Internationaux de France dont il est tenant du titre, lui qui a déjà annoncé qu'il comptait bien s'imposer pour la troisième fois Porte d'Auteuil. Mais pour cela, le Serbe devra montrer autre chose que depuis le début de saison, alors que les jeunes poussent derrière, à l'image d'un Carlos Alcaraz déjà impressionnant et qui a intégré le Top 10 à seulement 18 ans après son sacre barcelonais.