ATP : Ce domaine où Murray était meilleur que Djokovic et Nadal

ATP : Ce domaine où Murray était meilleur que Djokovic et Nadal ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 19 juin 2025 à 19h45

Le cliché, voulant qu'un homme ne pleure pas, a été largement balayé par les mythes modernes du circuit.

Andy Murray, dans son interview accordée à GQ, admet sans aucun mal qu'il était bien loin du niveau des trois monstres Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer (classés au nombre de titres du Grand Chelem remportés, 66 à eux trois) : "Je suis loin d'eux, je n'ai jamais atteint leur niveau. Ce que j'ai accompli n'est pas comparable à leurs exploits, mais j'aurais dû savourer davantage mes succès. Au fur et à mesure, j'ai pris le temps de réaliser et j'en suis fier." Notamment ses deux victoires à Wimbledon, bien sûr, en 2013 et 2016.

"Federer est le meilleur, puis c'est moi"

Certains n'ont pas forcément compris, d'ailleurs, pourquoi il avait été invité avec ses trois camarades à Roland-Garros pour la cérémonie d'adieu à Rafael Nadal, alors que Stan Wawrinka par exemple a gagné trois tournois majeurs comme lui - de même que Jannik Sinner, sans parler de Carlos Alcaraz qui était déjà à quatre (et désormais cinq). Quoi qu'il en soit, il y a un domaine où le Britannique, toujours aussi plein d'autodérision, s'estime... deuxième. Ce sont les pleurs : "Je pense que Roger Federer est le meilleur, puis c'est moi. Vous ne voyez pas 'Rafa' ou Novak Djokovic pleurer tant que ça." Sauf à la cérémonie parisienne, en l'occurrence, pour la légende espagnole. Et on se souvient aussi des légendaires larmes conjointes du Majorquin avec "Rodgeur" pour la retraite de ce dernier...

Pourtant, Andy Murray classe même Rafael Nadal quatrième : "J'ai probablement vu Novak Djokovic craquer plus de fois." Le double champion olympique (2012 et 2016) explique que beaucoup de gens lui reparlent ainsi de ses larmes après Wimbledon 2012 : "C'était vraiment important, ça montrait que j'étais humain. Quand j'ai commencé à devenir un joueur professionnel, en quelques mois, je suis passé de personne qui ne me connaissait à beaucoup de monde. Soudainement, les gens commentent la manière dont tu parles, dont tu t'habilles, ce que tu fais, ils commentent ton tennis et ton potentiel. C'est comme si on était jugé par tout le monde. Donc c'est une réaction humaine de devenir sur la défensive."

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