ATP : Alcaraz se dit prêt à gagner un Grand Chelem cette année

Aurélie SACCHELLI, Media365, publié le mardi 05 avril 2022 à 12h02

Vainqueur du Masters 1000 de Miami dimanche à seulement 18 ans, Carlos Alcaraz a confié dans une interview à Marca qu'il était prêt à remporter un tournoi du Grand Chelem cette année.

On le savait déjà très fort, mais Carlos Alcaraz a franchi un cap encore plus important dimanche en remportant le Masters 1000 de Miami à 18 ans et 333 jours, ce qui fait de lui le troisième joueur le plus jeune à avoir remporté un tournoi de cette catégorie, après Michael Chang (18 ans et 157 jours) à Toronto en 1990 et Rafael Nadal (18 ans et 318 jours) à Monte-Carlo en 2005. L'Espagnol est grimpé à la 11eme place mondiale depuis ce lundi avec cette troisième victoire en tournoi (après Umag en 2021 et Rio de Janeiro en 2022) et il ne compte pas s'arrêter là. Sans fausse modestie, le natif de Murcie s'est confié dans les colonnes de Marca sur ses ambitions élevées lorsque la question de savoir s'il était prêt à gagner Roland-Garros lui a été posée : "Je dirais oui. Je suis préparé, j'ai la confiance, le niveau, le physique et le mental pour pouvoir gagner. Peut-être pas Roland Garros, mais un Grand Chelem cette année, je me vois bien préparé. Et je n'ai pas peur de le dire. Je sais qu'il y a de grands joueurs : il y a Rafa, Medvedev, Tsitsipas, Zverev, Djokovic... Tous les meilleurs et les favoris. Mais je me sens prêt à en gagner un. J'espère que j'y arriverai le plus tôt possible. »

Alcaraz : "Chaque jour, je mets ma brique dans mon mur"

L'an dernier, Carlos Alcaraz, alors 120eme mondial, avait affronté Rafael Nadal à Madrid le jour de ses 18 ans, et s'était incliné 6-1, 6-2. Le prodige du tennis espagnol s'est beaucoup servi de cette défaite pour la suite : « L'année dernière, presque tout était de nouvelles expériences. J'ai dû en passer par là et vivre certaines choses. Maintenant, je suis une personne et un joueur totalement différents. Toutes les expériences que j'ai vécues m'ont permis d'affronter les premières demi-finales et finale d'un Masters 1000. » Dans la foulée, il avait enchaîné avec une victoire au Challenger d'Oeiras, un troisième tour à Roland-Garros après être passé par les qualifications, une défaite au deuxième tour à Wimbledon contre Medvedev, une victoire à Umag, une demi-finale à Winston-Salem, un quart à l'US Open, une demi-finale à Vienne, cette fameuse défaite en huitièmes à Bercy contre Hugo Gaston (défaite 6-4, 7-5 après avoir mené 5-0 dans le deuxième set), une victoire au Masters NextGen, un troisième tour à l'Open d'Australie, une victoire à Rio, une demi-finale à Indian Wells et donc ce triomphe à Miami. La progression de Carlos Alcaraz est linéaire et le fruit d'un travail constant, comme il l'explique dans l'interview : « Chaque jour, je mets ma brique dans mon mur. Je pose ma brique de la meilleure façon possible. Mon physio Juanjo m'a envoyé une vidéo de motivation. Le sens était le suivant : n'essayez pas de rendre le mur plus grand et plus impressionnant, mais essayez de poser votre brique chaque jour de la meilleure façon possible. C'est exactement ce que je fais. » La semaine prochaine, il tentera de poser une nouvelle brique, du côté de Monte-Carlo, où il sera tête de série n°7 et aura la pression d'être pour la première fois un vainqueur de Masters 1000.

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